Evasion intempestive Oo'

Un zoO...
Alors ils étaient considérés comme des bêtes?
Une collection d'animaux vivants et en captivité?
La jeune fée marchait lentement à travers une plaine, les cheveux voilant son visage. Elle marchait dans le sens contraire du vent... Toujours aller à l'encontre des éléments perturbateurs... Justement, elle avait quitté son peuple avec hâte, les laisSant à leur sort. S'ils voulaient s'échapper, qu'ils le faSsent... Pourtant, ils préféraient rester... Idiots qu'ils sont. N'avaient-ils donc pas compris que la liberté s'offrait à eux s'ils posSédaient un tant soit peu de volonté? Etre mieux dans une zone délimitée? Qu'ils ouvrent les yeux au moins une fois dans leur vie plutôt que de s'émoustiller à pavaner et à vivre leur propre vie...
SI leur vision de la liberté était celle-ci, Tita la considérait comme autre... Fuir... Partir au loin, sans limite, voyager et quitter cette planète une bonne fois pour toute.
Beaucoup d'enfants sont attachés à leur lieu natal, pourtant il n'en était pas ainsi pour la jeune femme. Ce dont elle aspirait était totalement différent, et cela depuis toujours: quitter tout ce qu'elle avait. Lorsque l'on ne s'attache à rien, la mort ou la perte d'objet n'est guère effrayant.

- Hé! Toi! Arrêtez-la! Toi! Stop! hurla une voix qui déchira l'être magique à ses pensées évasives.

Cette dernière se retourna, apercevant trois gardiens.

**Mince... Ils m'ont retrouvé...**

Cela ne faisait même pas une heure de marche que déjà ils l'avaient repéré. A croire qu'ils en avaient l'habitude. Il faut dire que cette demoiselle devant être l'un des ou l'unique créature à s'être le plus échappé depuis vingt-deux ans maintenant...
Elle se mit à courir comme elle n'avait jamais couru afin d'échapper à ses poursuivants. Non... Pas tout de suite... Pas quand elle savait qu'elle avait une chance de fuir cette planète et ce zoO infect... A chaque enjembée une vive douleur lui déchirait les mollets, humidifiait sa peau pâle de transpiration et brûlait ses poumons. Heureusement que sa route était totalement vide: c'était comme filer sur un tapis roulant gigantesque. Le décor ne changeant pas, on finisSait par vite se croire devenir rongeur...
La fée acCéléra son pas, suffoquant. Ses vêtements la gifflait sous le mélange du vent et de sa vitesSe.

**Allez tous crever... JAMAIS je ne m'arrêterai...**

La jeune femme poursuivait son chemin à un entrain endiablé. Elle avait d'ailleurs fini par les distancier sérieusement: contraints d'aller ausSi vite qu'elle, ils s'étaient stoppés bien rapidement. Ce fut son tour au bout d'une minute pasSée dans la fournaise intérieure de son corps. Un point de côté la prit sérieusement et elle appuya de sa main sur la zone endorlorie pour ne pas hurler. Qu'importe qu'elle souffre, elle leur avait échappé temporairement...
A genoux, retrouvant son souffle, elle décida de marcher à petits pas. Tant qu'il y avait de la marge entre eux, il valait mieux persévérer. S'écarter du danger...

**Par ici...** songea-t-elle en virant vers l'ouest.

Pourquoi cette direction?
A savoir... Tita aimait serpenter n'importe où. Le principal était le résultat. Or, le serpent se faufile en zig-zag vers sa cible, mais il finit par attaquer puis mordre...

Sa marche dura bien deux heures de plus, elle s'asSit dans un lieu totalement étrange qu'elle méconnaiSsait, peut-être lui était-il même hostile? Heureuse de savoir qu'il existait des gens mauvais en ce zoO, elle esquiSsa un sourire bref qui s'éteignit au plus vite. Sourire longtemps ne laisSait non pas des rides, mais la rendait sympathique, voire très jolie, alors autant éviter... Elle s'allongea par terre, remarquant enfin qu'il y avait des arbres autour d'elle: des sapins, des pins, des hêtres, toute sorte de végétaux que l'on pouvait si bien trouver dans sa zone féerique. LaisSant les chauds rayons du soleil filtrer les arbres et l'asSoupir, la demoiselle baisSa ses paupières. Il ne fallait pas dormir, toutefois, sa route l'avait épuisée.
Les aiguiles de pins formaient une sorte de cousSin sous son corps, c'était fort agréable bien que ça pique. Elle s'asSoupit quelques minutes, reprenant un certain regain d'énergie sulfureux.


[Flash Back]

- Tita, pourquoi fuir sans ceSse? Une demoiselle de ton rang ne devrait pas se comporter ainsi! Et puis cesSe de déchirer ainsi ta robe... Où traînes-tu autant?
- Quel rang? Etre une fée ça n'apporte rien, si je ne peux pas voler comme tout le monde. Je n'ai qu'une paire de petites ailettes dans le dos, pas de belles ramures transparentes comme les autres. Et puis, le physique ne m'apportera rien, c'est juste une chose à laquelle je tiens un minimum, parce qu'avec des parents comme vous...
- Pardon?

Une gifle claqua comme la langue sur un palais. Sa joue se mit à rougir, toutefois aucune perle ne glisSa le long de ses yeux couleur jais. Pleurer était faible.

- Que se pasSe-t-il ici? Demanda une fois totalement déformée plutôt portée vers les graves.
- C'est Tita, elle ne sait pas se tenir! A croire qu'elle n'a aucune éducation!
- Tout cela finira par rentrer... Je m'en ocCuperai plus tard dans l'après midi, ne t'inquiète pas.

L'ombre à la voix inhumaine s'en alla comme file le soleil en laisSant place à la nuit. Et bientôt... Ce fut justement cette nuit qui engloutit la fée.

[/Flash Back\]


La jeune femme distingua de façon trouble ce qui l'entourait. Quel était cet endroit? Ah, oui, un lieu inconnu... Elle fuyait... Que faisait-elle allongée?
Les prunelles embuées de sommeil, elle cligna des yeux en rajustant ses chausSures à talons. Sa mince chevelure de lune était couverte d'épines de pin. Alors, une fois redresSée, elle se remit à marcher en enlevant un à un les végétaux qui s'étaient glisSés entre ses mèches. Cet aspect lui donnait un air décadant, sans pour autant disSimuler sa beauté. Ah si seulement les fées ne resSemblaient pas à des perles... Heureusement que son apparence intérieure était bien différente de ce charme extérieur.
Tant qu'il y avait du mal à faire, Tita se portait garante d'une aide. A condition cependant qu'elle le veuille bien en fonction de ses humeurs.

Un miaulement se fit entendre au loin. Un chat? Il y avait un chat dans la forêt?
La fée tendit l'oreille, tel un cerf, alerte. L'animal n'était pas seul, il semblait acCompagné d'une sorte de femme difforme resSemblant à une vieille sorcière décatie. Mieux valait éviter tout contact pour l'instant, elle resSemblait d'avantage à un gardien qu'à l'une des créatures du zoO...
Reprenant son escapade, la demoiselle vint à rencontrer ou plutôt distinguer à travers les fougères, une petite masSe rose et bleue. Elle se pencha, se demandant si c'était écrasable ou non...


[et voilà Morgan-ouh! OO (les membres, attendez juste que Laina poste, il faut que nous nous rencontrions toutes les deux avant^^') mici à vous ^ô^]

La Schtroumpfette aux cheveux rose venait de se crêper la chignon pour la énième fois avec la Schtroumpfette aux cheveux blonds.

*Non mais Schtroumpfez moi ça! qu'est-ce que c'est que cette Schtroumpf! Hors de question que je schtroumpf plus longtemps ici! en plus avec ces gros Schtroumpf roses qui schtroumpf trois fois Gargamella...Je me schtroumpf d'ici!*

Pour ce faire, la Schtroumpfette attendit l'heure ou un des gros Schtroumpf rose venait leur apporter des feuilles de salsepareille et se glissa dans le plis de sa peau. Dès qu'il se fut éloigné, elle sauta à terre et partit vite se cacher dans les bois. Elle errait en criant "Au Schtroumpf" lorsqu'elle vit une éspèce de Gargamella mais moins effrayante qui l'observait et tendit le pied pour l'écraser. Elle fit un grand bond sur le côté et se mit à crier:

Non mais ça ne schtroumpf pas bien dans ta tête, ésspèce de Schtroumpf mal élevé! Tu as failli me schtroumpfer! tu aurait pu schtroumpfer ma coiffure! Non mais je rêve! Un peu de Schtroumpf [respect] pour la Schtroumpfette dans ce monde de Schtroumpf!

Elle continua à vilipander la maladroite.

[HRP: si le language Schtroumpf est trop dur à comprendre, je mettrait une traduction^^. Je rappelle que la schtroumpfette est un personnage simple, donc pas de grands sentiments en perspective^^.]

Ce matin là, Yûka s'était réveillée de fort méchante humeur.
Elle sortit de la petite cabane ou elle vivait seule un peu à l'écart de son village et s'étira de tout son long sur le perron, laissant les premiers rayons de soleil pénétrer ses paupières closes et ses muscles endormis. Encore une autre journée qui commencer. Mais la combientième, depuis qu'elle savait que la plnète sur laquelle elle vivait était un ZO0? Elle ne les comptait plus. Bien sur, cela ne pouvait être qu'une rumeur, mais la jeune elfe était convaincue de sa véracité. Soudain furibonde, elle adressa à un gigantesque oeil immaginaire qui l'épiait dans le ciel un doigt d'honneur très sec et fila se changer.

Une bonne heure plus tard, elle se baladait dans le village, ses cheveux châtains nuancés et bouclés noués en une haute queue de cheval. Ses yeux fixèrent, les uns après les autres, les passants qui déambulaient lentement dans la rue ou qui se pressaient pour X raison.

"Idiots..."

Cela n'avait été qu'un murmure, et personne ne l'avait entendu. Cependant, une exoression de pur mépris était apparu sur le beau visage de Yuka. Ces gens...elle les détestaient, tous autant qu'ils étaient: absolument tous l'inssuportaient...elle détestait les voirs ainsi discuter devant un étalage de fruit mûrs, d'une conversation futile, enjouée...

"Crétins..."

Elle haissait ces débiles profonds qui se contentaient de vivre sous le soleil artificiel, de respirer l'air en conserve injecté par quelque scientifique omnipotent, et en étaient heureux...sa propre captivité la réduisait à l'impuissance, et sa propre impuissance lui faisait mal. Yuka prit un caillou sur le sol et le lança sur un homme qui portait un panier d'abricots: son contenu alla rouler à terre.

"IMBECILES!" cria l'elfe au comble de la colère. Elle fit volte-face et disparut en courant à l'angle d'une rue.

"Ras-le-bol! J'me casse d'ici!" hurla t-elle même si elle savait que personne ne l'écoutait. Il était encore tôt et beaucoup des habitants dormaient encore. Yuka longea en courant les fenêtres aux volets clots qui bordaient la rue en faisait attention de faire le plus de bruit possible. Elle quitta le village, les poumons déjà légèrement meurtris par sa course au rythme très soutenu; mais elle ne s'arrêta pas avant d'avoir atteint, au coeur de la forêt, une clairière auréolée de lumière. Là, elle se laissa tomber et roula le nez dans l'herbe fraîche, puis s'allongea sur le dos pour hurler sa frustration au vaste ciel indifférent.

Mais son vacarme avait attiré un membre d'une patrouille, dont l'uniforme et l'arme qu'il tenait à la main témoignaient de son rang. Il était seul. Yuka y vit là une telle chance qu'elle saisit l'occasion immédiatement, bondit sur le garde et le maîtrisa en quelques enchaînements. La lame de l'dversaire lui avait entaillée l'épaule, mais la blessure était superficielle. Ce n'était pas grave. Ce qui l'était beaucoup plus, c'était que CA arrivait...
Soudain, l'elfe fut jetée à terre par un spasme violent qui la fit se plier en deux; un horrible bruit de vomissement retentit dans la clairière. Mais l'estomac vide de Yûka n'avait rien à rendre; elle recracha seulemnt de la bile et du sang. Rouge et en sueur, la crise enfin terminée, l'elfe se redressa en chancelant, s'essuya le visage et reprit en tremblant sa marche vers la sortie.

**Pheu...je m'en fout de ces crises...je m'en fout de ces blessures...j'en ai rien à tapper de ca et du reste...je vais sortir et leur péter le dents, à ces scientifiques de mes deux...**

La jeune femme posa sa main à plat, juste à côté de l'inconnue qui vérocifiait. Alors que cette dernière s'emportait, Tita ne rumait d'un sourcil, ses lèvres n'étaient ni tombées sous l'égarement et elle avait été encore moins effrayée.
Cette petite chose bleue semblait être teigneuse, elle avait de la rage à revendre, une forte volonté.

**Voilà qui est intéresSant...**

D'un étrange regard, avec ces yeux qui comprennent mais qui ont une idée derrière la tête [et pas malsaine! TT], elle l'observa... Avec ces prnelles... Ces prunelles persécutrices qui sont les siennes...

- Toi ausSi tu t'enfuis? Ou bien tu te promènes afin de prendre des couleurs?

C'était presque de la gentillesSe, presque de la moquerie. La fée se demandait ce que faisait exactement cet être rose et bleu dans cette immense forêt.
D'une délicatesSe distinguée comme on le lui avait autrefois appris, la demoiselle souleva la créature par la taille. Avec soin elle la tenait entre son pouce et son index. Sa main tremblait, elle craignait de l'écraser de ses doigts fins.
La minuscule Schtroumpfette fut déposée sur l'autre paume de la jeune fée qui lui adreSsa un sourire.

- J'ai failli t'écraser...
...
Je ne savais pas qu'il existait des gens si petits dans ce zoO... A quelle espèce appartiens-tu?

La demoiselle n'avait jamais vu une captive pareille, d'autant plus qu'elle avait un certain langage plus ou moins incompréhensible doublé d'un caractère proche du sien.
Ses parents se seraient moqués et ne l'auraient pas appréciée d'office.
"Quelle façon sogrenue de parler! Sans bonne manière! Une femme du peuple, une gitane!"
Tels auraient certainement été les propos de ses géniteurs. A cette idée qui lui provoqua une certaine douleur dans la poitrine, Tita se raidit puis sans aucune raison apparente se libéra de ses tensions et laisSa tomber ses épaules. Ce pasSage de sa vie, elle commençait à s'y habituer, surtout face à cette pensée dégrosSie qu'avaient ses parents de juger la nature.
Maintenant elle s'en fichait: elle était partie, point. Elle était à présent dans ce lieu soit-disant naturel mais surtout artificiel (bah ui sur une planète pareille...Oo) avec un truc posé sur sa paume, comme sur un cousSin soyeux d'une taille impresSionnante.

- Ecoute, je ne sais pas qui tu es...expliqua-t-elle.

Elle fit une pose dans sa phrase laisSée en suspension puis reprit:

- Je m'appelle Tita Tañæ, je compte partir de ce zoO par l'un des modules volants disSimulé sur cette planète.
Mes raisons me regardent, cepent, j'ai l'impresSion que tu es dans le même cas que moi...