Les Terres Immortelles

[et c'est partit pour le dernier round ! XD]

Kiria

Depuis quelques heures déjà, ils suivaient un sentiers tortueux qui serpentaient au milieu des troncs, de moins en moins imposants et de plus en plus rares. Kiria regarda autour d'elle, englobant ses compagnons du regard. Ils étaient six: Elle-même, Laïna, Mizukaï, Sasu, Azou, Mali, plus la jument de Laïna, Aryl.

Alors que l'aube se levait une nouvelle fois sur la forêt, enveloppant les arbres d'une pellicule dorée, l'éspoir renaquit en leur coeur. Ils avaient tous tant désiré l'orée de la forêt...L'aube la leur apporta.

Soudainement, presque brusquement, les arbres se terminèrent et les compagnons sortirent de ce qui avaient été leur enfer commun...Un instant, ils réstèrent étourdis par tant d'éspace et tant de liberté...ils étaient sortis de la forêt!!!

Le payasage qui s'offrait à eux était calme. C'était de petites collines aux teintes pastels, dans la fraîcheur de l'aube, qui fremissaientt sous une brise légère. Le ciel, immense au dessus de leur tête, était d'un bleu limpide. L'horizon était masqué par le relief aléatoire des collines mais, tout près, à moins d'une lieu, ils distinguèrent la forme sombre d'un petit village...

"Bromur" souffla Kiria.

Animés d'une énergie nouvelle, ils se remirent en marche joyeusements. Ils allaient enfin pouvoir prendre quelques jours de repos.
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Azilis

Azilis était plus que ravie d'être sortie de la forêt; enfin un peu de civilisation ! Depuis sa dernière représentation, lorsque sa troupe de ménestrels existaient encore, elle ne s'était arrêtée qu'une seule fois dans un petit village, mais ils avaient dû repartir bien vite, à cause de ses ailes...
Ses mains et ses bras cicatrisaient à une allure folle; elle avait encore un peu mal, mais ce n'était qu'une douleur infime comparé à ce qu'elle avait déjà ressentit quelques temps auparavant.
La troubadour regarda tour à tour ses compagnons, s'attardant un moment sur l'un d'entre eux, avant de replonger son regard dans la silhouette de Bromur, qui se dessinait de plus en plus précisément à force d'avancer...
Azilis s'éleva dans les airs, savourant la fraîcheur d'une nuit qui s'achève; elle ne monta pas très haut, elle savait que ce serait imprudent de voler à grande hauteur.

"Je ne vois pas d'âmes qui vivent jusqu'à Bromur; nous pouvons y aller sans crainte."

Elle regardait le soleil se lever, les étoiles, qui leur étaient enfin visibles, s'estomper dans le bleu de la voûte céleste qui s'éclaircissait petit à petit; c'était une belle journée qui s'annonçait.
Les souvenirs de la forêt lui revinrent... la rivière, les araignées, son réveil, le combat avec le nain... et après...
Ses joues rosirent, et elle se posa sur le sol. Bromur n'était plus très loin.
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Laïna

Laïna étouffa un sourire. L'air libre! Elle fit quelques pas, presques timides, puis sourit, comme si un poids sur ses épaules venait des s'envoler.

- Fait moi décoller du sol... souffla-t-elle à Mizukaï en l'embrassant.

Elle jeta un regard à son groupe. Tous semblaient soulagé de sortir.

*Oui, mais maintenant... comment va-t-on faire avec leurs ailes, leurs oreilles pointues ou pas...*
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Mali

Mali s'attardait encore un peu a l'orée de la forêt, elle avait perçu que les bosi n'étaient plus dangereux, elle en profita pour récolter quelques plantes, feuilles, racines....etc (je vou passe les détails, bienque ça me ferait réviser ma bota et ma physio vég ^^)
a contrecoeur elle suivit els autres qui se dirigeaient vers bromur, espérant trouver dans la ville tout ce qu'elle n'avait pas eu el temps de receueillir.
"ne t'en fais pas laïna. kiria et mizu ont dit que cette vielle était neutre, on ne risque rien donc, pas encore. surtout que les elfes d'ici ne seront au courant que dans 10jours, le temps que leurs coursiers fassent le relais de sinformations ; enfin, c'ets e qu'a dit Kiria je crois.
On va en profiter pour faire le plein! vivres, armes, magie etc..."lanca-t-elle joyeusement.
"et pis on trouvera en ville, j'espere, de quoi nous "dissimuler" pour l'avenir"
Mali marchait joyeusement, un peu soulagée d'eter sortie de la foret, même si c'était l'environement qu'elle préférait ; "la civilisation aussi ça a du bon" songea-t-elle
"meme si cette guerre qui dure depuis plsu de 10ans est en train de tout réduire à néant! ah, si les elfes et les anges n'étaient pas de speuples aussi fiers, la guerre serait déjà finie! au lieu de ça, elle s'enlise et décime tous les peuples" continua-t-elel avec tristesse.
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Kiria

Ils avancaient donc joyeusement vers Bromur, l'âme en paix...enfin la civilisation! Kiria s'interrogea un instant sur la réaction des villageois quand ils verraient leur état. Elle passa un oeil rapide sur ses compagnons: en effet, ils n'étaient pas beaux à voir...et elle-même n'était pas mieux qu'eux.
En tournant son visage vers le village de plus en plus proche, elle apercu une grande colone de fumée qui montait vers le ciel.

*Hummm* saliva t-elle. *Ca doit être un bon plat qui cuit dans une cheminée...*

A mesure qu'ils avancaient, cependant, ils percurent comme une odeur de brûlée, de plus en plus forte à chaque pas. Arrivé à 100 mètres de l'entrée du village, ils s'apercurent que certaines habitations étaient en flamme, d'où provenait la colone de fumée...les villageois, paniqués, formaient une chaîne d'eau pour éteindre l'incendie.
Kiria proposa de profiter de la distraction générale pour rentre incognito. Mizu et Azilis dissimulèrent leurs ailes sous une cape, et Kiria et Laïna leurs oreilles sous leurs cheveux.
A peine rentré, un vieillard qui courait à perdre haleine les percuta de plein fouet. Il semblait affolé.

"Que s'est-il passé ici?" lui demanda Kiria.
"Nous avons été attaqués!" s'exclama le vieux.
"Par qui?" (par Picard mdr XD)
"Les...les anges! Ils sont venus ici! Ils ont dit que si on ne lui dévoilait pas où était un certain traître, Mizukaï, ils bruleraient le village...Haaa nous sommes maudits!"

Le vieux partis en courant, sans avoir donné le temps aux autres de réaliser...
*Ainsi* pensa Kiria *Les anges ne pensaient pas que Mizu aurait fuit plus loin que la Forêt Iorth...*
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Laïna

En entendant le vieillard, Laïna resta un moment abasourdie.

*Mizukaï? les anges? Il devait vraiment être important!*

Puis, elle reprit ses esprit et entreprit d'effacer les ailes de l'ange.
Elle se concentra tant qu'elle put, mais impossible de le faire.

*rah, mes émotions me font faire n'importe quoi!*
tout d'un coup, l'ange disparut complètement.

- J'arrive pas à le faire réapparaître! dit Laïna, un peu paniquée malgré elle. Remarque, comme ça, ils sont pas près de le trouver!

Mais au moment ou elle disait ses mots, un peu soulagée, l'ange fut de nouveau visible.
- Oh non non non !!! cria presque Laïna. J'en ai marre.

Puis, abandonnant, elle serra la main de Mizu, craignant sans doute de le perdre, et se tourna vers les autres.

*Ils s'acharnent contre nous, le destin et la malchance...*
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Azilis

Azilis serra la cape contre elle, repliant ses ailes le plus possible. Elle connaissait ce genre de situation, où il fallait encore et toujours qu'elle se cache pour ne pas être...

"Nous devrions les aider..."

Elle n'accorda que peu d'importance au fait que Mizukai soit devenu invisible; cela vallait peut-petre mieux, d'ailleurs, si certains anges ou humains connaissaient son visage...
La ménestrelle s'écarta du groupe, et s'avança vers l'une des habitations en flamme.
Elle sentait la chaleur du feu émaner jusqu'à elle, la forçant presque à fermer les yeux.
Elle se concentra sur le vent; naturellement, elle ne pouvait pas éteindre tous les incendies, sont pouvoir étant limité; au moins, elle pouvait réduire l'intensité des flammes...
...elle n'avait plus son bâton, et savait que ce serait encore plus dur de contrôler son élément; aussi, elle pria de tout son être pour que rien ne soit détruit...

*...mon père...était-il comme ces anges ? Cruel, presque sans âme ?*

Par bonheur, ses efforts pour maîtriser le vent sans son bâton furent dignement récompensés; les flammes baissèrent d'intensitée, sans disparaître pour autant.
Elle se retourna pour revenir vers ses amis, maintenant le vent du mieux qu'elle pouvait.

"Si on leur rend service, ils accepteront peut-être que vous passiez quelques jours ici... cela vaut sans doute mieux pour Mizukai qu'il soit invisible; au moins, il est en sécurité..."

Elle rajusta la cape, et jeta un coup d'oeil aux villageois qui s'affairaient avec encore plus d'ardeur dans leur tâche, les flammes étant réduites, et l'incendie plus facile à éteindre.
Elle n'avait pas dit "ils accepteront peut-être que nous passions quelques jours ici", pour une simple raison qui était ses origines; elle ne pourrait pas cacher ses ailes indéfiniment...

"Allons les aider..."
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Mali

"excellente idée!" mali aprouva et se mit immédiatement a la tache
elle alla se joindre aux "chaines d'eau", au milieu des villageois
"comme dit azilis, si on les aide ils nous accepteront mieux"
elle regarda bizarrement Mizukai qui clignotait, celui ci ne semblait rien remarquer
"heu, laina, si tu allais avec Miz..heu avec Isoko un peu a l'acart, hein?"
elle enchaina : "vaut mieux pas révéler son nom, il pourrait avoir des oreilles qui trainent et des langues trop bavardes ici..."
azilis éclata de rire : "c'ets un peu heu..ridicule comme nom"
mali devient toute rouge : "ben..heu...j'ai aps trop réfléhi"
et elle reparti direct transporter des eaux d'eau.
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Kiria

Kiria approuva l'idée de Mali et aussitôt la rejoignit pour aider aux chaînes d'eau formées par les villageois, courant de ci, de là, aidant partout. Aidés d'Azilis et de son pouvoir, ils reussirent à éteindre un incendie, puis deux; cela les galvanisa et le reste suivit tout seul.
Une heure plus tard, la grande majorité des incendis étaient éteinte. Kiria et Mali, épuisés, se dirigièrent vers Laïna et Mizu, réstés à l'écart, main dans la main.

"Ca commence bien" fit Kiria. "Notre retour à la civilisation ne se passe pas vraiment comme je l'éspèrais...bon, je retourne aider."

Elle partit étouffer les dernières flammes avec quelques villageois. Après que le dernier feu fut éteint, un homme vient les voir. Il était grand, avec un visage aux traits burinés et une moustache grise. Son air de meneur déplut tout de suite à Kiria.

"Merci de nous avoir aider, voyageurs." fit-il. "D'où venez-vous?"
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Laïna

Laïna, de peur de faire des bourdes, ne répondit pas à l'homme qui s'adressait à elle. Elle feignit la peur de cet homme, en profitant pour regarder discrètement les alentours.

*Manie de soldat...*se dit-elle.

Toujours chercher les points fort et les failles, voila ce qu'on lui avait apris.
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Sasu

Sasu n'avait pas dit un mot depuis leur arrivée dans la ville. (mais non! c'est pas un Yun n°2 ^o^) L'horreur des flammes et de la destruction des batisses ne faisaient que lui refouler les mauvais souvenirs qui sommeillaient en lui.

**Le chaos.... Exactement le therme qui résume ma rencontre première avec mon père adoptif...Peut etre ce sont les anges qui ont saccagé mon village...Un village comme celui-ci...Peuplé d'habitants innocents... Le seul survivant....J'aurais peut etre du mourir comme tous les autres....Il a fallu que je survive.... A cause de ça....**

Il passa délicatement sa main sur son sabre. Du sang coula légèrement le long de son doigt. Il porta sa plaie à ses lèvres. Le venin l'avait sauvé, mais pourquoi? Qu'avait-il fait pour mériter ce sort? Etait-ce un privilège de vivre? Vivre avec la mort de ses parents, de son village, d'etres comme lui, de sa famille sur la conscience...Etait-ce un don des seigneurs du ciel? Pourquoi ne pas l'avoir transpercé d'une épée comme tous les autres bambins? POURQUOI!

**Quand le saurais-je?....**

Il tourna la tete vers un de ses compagnons en particulier. Puis sourit un petit peu. Il partit à travers les ruelles en quete d'aide qu'il pourrait apporter.

**Les gens recherchent Mizukai...Il ne vaut mieux pas qu'ils le trouvent...**

Le jeune homme croisa un enfant en larmes assis devant sa maison détruite et en ruine. Tout n'était que cendres et chagrins. Le toit brûlait encore par quelques flammes. Le petit s'accrocha à lui

-Ma maison....
-......Je....Je suis désolé...Je...
-Athoris!!!hurla une voix implorante.

Une femme sortit d'une seconde demeure également pleine de décombres. Il empoigna le bambin et jeta un regard froid au semi-elfe.

-Partez....Vous n'avez rien à faire ici...
-Je sais....Mais je cherche des réponses....
-A quel sujet?
-Moi meme....Qui je suis.... Laissez moi vous aider.
-En quel honneur?
-Ma ville natale a été profanée par la destruction. Je veux au moins pouvoir aider des gens qui eux méritent de vivre.

La mère lu dans ses yeux tristesse et sécurité. Elle acquiessa, attrapa Sasu et ils partirent aider d'autres villageois éteindre les flammes. Le bambin à leurs talons.
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Azilis

Les incendies étaient presque tous éteints; Azilis relâcha la pression qu'elle exerçait sur l'air, cela n'avait, de toute façon, plus d'impact sur le petit feu...
Elle vit Sasu partir aux talons d'une femme plus ou moins âgée, afin de maîtriser les flammes restantes...

*Attaqués par des anges...les villageois ne voudront pas de Mizukai et moi...*

Pourtant, elle aimait les gens, regarder leurs yeux émerveillés devant la musique et les danses de son ancienne troupe de ménestrels, et crier, encore et encore, leur désir qu'ils reviennent sur scène, une dernière représentation, un dernier chant, un dernier sourire...
Lorsque les flammes eurent toutes disparues, et qu'un villageoi s'approcha d'eux pour parlementer, elle prit du recul.
Mizukai, par chance, ne clignotait plus...ou plutôt devrait-elle dire "Isoko"...

A quelques mètres des autres, elle s'arrêta enfin, et regarda la ville, le ciel encore masqué par la fumée...

*...non, mon père n'était pas comme cela...j'en suis sûre...sinon, pourquoi ma mère serait une elfe ?*

Elle se remémora le songe qu'elle avait fait. Non...son père ne pouvait pas être un être aussi vil et cruel... il avait l'air si doux... et sa mère, si tendre... après tout, c'était ses parents...à elle, à "Nifredil"...
Elle regarda en arrière; la forêt était loin, maintenant...et elle semblait si peu hostile ! Les apparences étaient si trompeuses, tant de secrets les tenaient...
Azilis juga qu'il vallait peut-être mieux qu'elle ne reste pas trop à l'écart, et revint vers ses amis, cachant du mieux qu'elle pouvait ses ailes; fort heureusement, la cape était ample, et ses longs cheveux l'aidaient énormément...

"Nous venons de divers endroits, et la fatigue nous tint à présent après un long et périlleux voyage; nous espérions passer quelques jours ici, afin de nous remettre...mais la tragédie que vous venez de subir expliquera sans peine un refus... acceptez-vous notre présence dans votre village ?"

Elle s'était forcé à prendre un ton presque envoûtant; elle entraînait sa voix depuis si longtemps...les ménestrels n'étaient pas toujours bien vu, et l'hiver, il fallait souvent persuader les seigneurs de les laisser se reposer dans leur demeure...
Elle se tint droite devant l'homme aux airs supérieurs; elle ne pouvait encore se servir de ses mains, et elle était en piteux état, comme ses amis...
...elle espérait qu'il allait accepter.

Laina

Laïna vit Azilis revenir vers eux. Elle avait l'air triste. Mais, elle ne voulut pas aller la voir en présence de l'homme.

*La guerre, encore et toujours... nous étions bien tranquille, ches les rahirrans... pourquoi tout n'est pas partout comme ça? Pourquoi les anges attaquent-ils? et pourquoi les elfes ne font pas mine de baisser la tête, pour mieux les miner de l'intérieur et leur faire payer plus tard? Ah, ils ont bonne tête, ces chefs qui restent en arrière des combats, qui bombardent les esprits de leur soldat...*

Mais Laïna savait que si elle avait été une elfe élevée comme les autres, elle aurait refusée elle aussi de se soumettre.

*Mizu, tu as su leur échapper, à leur bourrage de crane... mais tiendras-tu encore longtemps loin des tiens? Et pourquoi, partout, les gens sont-ils si froid, distant, méchants? Ah, qu'ils m'énervent!*

Prise d'une soudaine fureur, elle releva fièrement la tête et fixa l'homme devant elle. Il croisa son regard et le soutint, tentant vainement de lui faire baisser les yeux.

*Pour lui, je ne suis qu'une gamine... mais il ne me connait pas...*

Au bout d'un moment, une lueur mauvaise traversa les yeux de l'inconnu qui se détourna et répodit à Kiria.

*Il veut se venger plus tard? Eh bien, mon bonhomme, tu ne me surprendra pas, j'ai toujours su deviner ce que pensaient les autres...et tu ne me connais pas!*

La jeune elfe bouillonait de rage, et elle ne savait pas pourquoi. elle se demandai ou ell en était.

*triste, joyeuse, contente, furieuse, inquiète, sûre de moi, craintive... mais qu'est-ce que j'ai? J'ai peur, voila tout. Peur pour Mizu, Kiria, Azou et les autres. Moi, je m'en fiche, je me suis oubliée, avec le temps... j'ai la rage au coeur... la rage au coeur... il faut que je me calme, que je parle... la rage au coeur...*
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Kiria

Kiria vit que Laïna et l'homme s'affrontaient du regard, et elle fronça ses longs sourcils courbés. Mieux valait ne pas provoquer une dispute maintenant, surtout si c'était pour se voir refuser l'hospitalité...

"Calme toi" fit-elle en posant sa main sur l'épaule de Laïna et en lui jetant un regard doux.

L'homme semblait couroucé de l'attitude de Laïna. Kiria reporta son attention sur lui et fit:

"Nous voudrions séjourner dans ce village, au moins cette nuit"

Elle jeta à l'homme un regard autoritaire, mais celui-ci ne faiblit pas. Il ne voulait pas se démonter devant une femme...Aidée de Laïna, Kiria le fixa d'un long regard percant, qui voulait dire:

"Quand je vous parle de séjourner ici, ce n'est pas une demande, c'est un ordre."

Finalement, l'homme se plia en un salut strict, puis il s'effaca pour laisser passer les compagnons. Avec un sourire satisfait, Kiria et les autres avancèrent dans le village à moitié dévasté, où les villageois s'efforcaient de faire quelques réparations...Heureusement, l'auberge du petit bourg n'avait pas brûlée, et il se dirigèrent vers celle-ci avec une seule pensée: Un repas digne de ce nom allait bientôt être servi.
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Azilis

Azilis aurait préféré que les villageois soient "d'accord" pourqu'ils séjournent ici, plutôt que de leur forcer la main...certe, ils auraient sans doute refusé, mais quand même...
Elle suivit le groupe d'un pas lent, observant les alentours; personne ne se serait douté un instant qu'elle avait des ailes, sa cape les cachant parfaitement bien...
Apparemment, ils se dirigeaient dans une auberge; ils allaient manger tranquillement, laissant les villageois à leurs problèmes ? Ils allaient se conduire comme des rois, se prélasser le plus possible dans ce village, sans se soucier des problèmes des gens qui y vivent ?
Petit à petit, la distance entre elle et le groupe s'aggrandissait; elle les suivait toujours, elle n'avait pas d'autres choix...

*...je n'ai pas d'autres choix que de les suivre...*

Elle s'arrêta soudainement; pourquoi les suivait-elle ? Certe, ils étaient ses amis, elle n'avait pas à se poser cette question...mais...
Quand elle les avait rencontré, Mizukai, Kiria et Sasu, les circonstances étaient si différentes ! Elle était entourée de ménestrels, avec une roulotte et tout le bazar; ils leur avaient exposé une sorte de plan, qui avait enclenché la dissolution de la troupe de musiciens...
Mais maintenant qu'elle était seule... au fond, que suivait-elle ?
Détrôner les anges du pouvoir... n'était-ce pas une utopie ? Ils n'étaient que six ! C'était de la pure folie... et, au fond, que faisait-elle avec eux ? Avant, elle était neutre, dans aucun camp... que faisait-elle avec les rebelles ? Déjà, elfes et anges voulaient la tuer dès qu'ils la voyaient, et maintenant, tous les peuples étaient contre eux, et contre les autres !

*...mais où est donc cette Paix, cette Paix dont on chante les louanges si souvent ?*

Le doute s'installait dans le coeur de la ménestrelle; trop de choses se passaient en même temps...
Elle releva la tête brusquement. De quel droit pensait-elle cela ? Ne les aimait-elle pas, ces personnes qui avançaient ensemble sur le chemin de la République des Cieux ? Ne partageait-elle pas leur rêve commun ?...ne l'aimait-elle donc pas ? Lui...

*...mais qu'est ce qui m'est passé par la tête...*

Un vent puissant parcouru le village; il n'atteignait pas les humains, ni les animaux, ni la végétations; juste les cendres et les débrits, qui s'élevèrent dans le ciel pour disparaître... laissant le village "propre".
Azilis, sachant qu'elle n'utiliserait plus le vent pendant quelques temps encore, mais heureuse de savoir qu'elle s'en était servit pour le bien des villageois, s'empressa de rejoindre le groupe; l'auberge était plus que proche.

[et voici une nouvelle marque d'aspirateur ultra puissant : AzouAspir'tou ! tintintintiiiiiiiin !!!! xD]
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Kiria

Tout en marchant, Kiria remarqua du coin de l'oeil Azilis, qui semblait boulversée. Elle ne pouvait pas lire dans les pensées de la jeune ménestrelle, mais elle devinait que l'âme de celle-ci était trouble et tourmentée. Kiria ferma les yeux avec lassitude. Elle aussi en avait assez de toute cette haine et cette guerre...Durant les 10 ans précédents, tous ce qui l'obsédaient étaient des pensées stratégiques et primaires, telles que "tuer ou être tuer." Mais maintenant, elle voyait le conflit sous un nouvau jour. Comment tant de haine, de sang, de vie pouvaient voler en éclat et se dissoudre dans le vent, comme le firent les cendres à cette instant? Kiria s'apprêta à recevoir la vague de fraîcheur qu'apportait continuellement le vent d'Azilis, mais pour la première fois, elle ne le sentit pas. Elle l'avait perdue.
Elle-même se posait les même questions que la ménestrelle: cette quête incensée n'étaient t-elle pas pour eux un idéal orréalisable, un moyen de se prouver qu'ils n'étaient pas passifs? Elle suivait ou guidait ses compagnons depuis tant de jours...Pour se venger des anges? Comme si cela comptait encore...Elle se sentait lasse, n'avait plus qu'une envie, se reposer.
Kiria voulut allez vers la ménestrelle, la voir, lui parler, plonger son regard dans les iris azures de la jeune ange-elfe, mais aucun son ne sortit de sa bouche...Elle avait la gorge sérrée, l'estomac noué.

Mais l'heure n'était pas à la nostalgie, car la porte de l'auberge était enfin devant eux. Kiria la poussa tristement et ils rentrèrent dans une pièce vaste, acceuillante, chaleureuse, avec un feu qui ronflait dans une massive cheminée et des tables de bois à l'ancienne, mais cette ambiance glissa sur Kiria sans lui faire d'effet.

Ils commandèrent un bon repas pour tout le monde, puis s'intallèrent à une grande table pour le déguster. Kiria vit qu'Azilis s'était un peu mise à l'écart...le coeur lourd, elle se dirigea vers la jeune ménestrelle, prête à trouver les mots pour la réconforter, mais elle ne réussit qu'a dire:

"Je...tu sais...Ces villageois...On ne peux pas...."

Elle fondit en larmes.
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Laina

Laïna mangea silencieusement. Derrière son dos, elle sentait le regard de l'inconnu, mais se força à rester calme.
Elle entendit un sanglot étouffé et vit Kiria prendre sa tête dans ses mains. Elle se glissa rapidement vers elle et lui releva la tête. Une larme coula le long de sa main au lieu d'aller mourir le long du cou de l'elfe.

- ...Kiria...fut tout ce qu'elle fut capable de dire.
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Azilis

Azilis s'était mise un peu à l'écart, et avait à peine touché à son repas; le vent lui avait coupé la faim. De toute façon, cela n'aurait rien changé à ce qui se passa par la suite; Kiria s'était approchée d'elle voulant sans doute lui dire quelque chose, mais elle fut arrêtée par ses propres larmes qui coulèrent à flots; Laïna vint vers elles, et semblait vouloir réconforter Kiria, Kiria qu'elle voyait pleurer pour la première fois, son amie d'habitude si belle, si forte...

*...*

La ménestrelle se leva, et se dirigea vers l'aubergiste, lui glissant quelques mots à l'oreille, sous les yeux de ses amis qui auraient sans doute voulu savoir ce qu'il se passait...
Elle noua sa cape de sorte que ses ailes restent plaquées contre son dos, imperceptible, puis revint à la table.
Mais, au lieu de s'asseoir à sa place, elle monta sur celle-ci, tandis que l'aubergiste et deux-trois autres personnes débarrassaient le plus de plats possibles.

"..."

Aucun mot ne vint au lèvres de la troubadour; elle restait là, debout sur la table, passant son regard sur chacun de ses amis, et chacunes des personnes présentes.
Les évènements semblaient leur avolir ôté tout sentiment de bonheur; cela se voyait sur leurs visages tristes et tourmentés.
Deux personnes entrèrent dans la salle, portant d'étranges objets avec eux; ils prirent place chacun sur une table, et s'installèrent sous les yeux surpris de tous -sauf de l'aubergiste et de la ménestrelle-

"...allez-y."

Les musiciens, car ils en étaient, commencèrent à jouer, l'un au luth, l'autre à la flûte; certe, ce n'était pas un grand classique, mais ce n'était qu'une infime partie de ce qu'il se passait à ce moment là.
Ce n'était pas sur les troubadours que se fixaient les regards, mais sur Azilis.
Elle s'était mise à danser.
Une danse légère, souple et gracieuse; chacun de ses mouvements s'accordait parfaitement avec le rythme de la mélodie, dans une douceur presque matérielle.
Un pas, deux pas, trois pas; la ménestrelle dansait entre les plats; aucun faux-mouvement, tout était parfait; enfin, tout allait être parfait, car pour l'instant, elle ne faisait que danser...

Elle passa près de Kiria et Laïna, leur sourit tendrement; elle passa devant Mali et Mizukai, leur fit signe amicalement. Puis, arrivée à Sasu, elle le regarda fixement; puis se retourna, reprenant ses gestes rythmés par la musique.

D'un simple saut, elle se retrouva par-terre, toujours dansant, toujours en harmonie avec la mélodie; ses mouvements se firent plus lents, moins difficiles à exécuter; son corps ne lui aurait pas permit d'en faire plus...

....et son chant s'éleva.
Cette voix charmeuse, douce et envoûtante, qu'elle n'utilisait que très rarement; le premier pouvoir elfique qu'elle avait découvert, le chant de l'Apaisement...
Elle marchait lentement, gracieusement, entre chaque table, chaque personne, captivants tout regard et toute ouïe; elle savait qu'à la fin de sa chanson, les esprits se seraient apaisés, du moins un peu.
Les paroles de sa chanson ne relataient que courage, paix et espoir; les paroles que chantaient toujours les troubadours en temps de guerre, pour plaire aux seigneurs et à leurs dames, afin d'avoir pain et logis, ne serait-ce que pour une nuit...
...elle remonta sur la table où mangeaient quelques instants plus tôt ses amis, et fini son chant et sa danse dans le même temps; la musique s'arrêta enfin, mais ne fut pas recouverte par des applaudissements; non...tous, ou presque, semblaient plongés dans un rêve éveillé, pleurant presque d'émerveillement; l'auberge s'était remplie de curieux, et dehors, on pouvait distinguer les badauds qui avaient assistés au spectacle.
Azilis sourit à tous, et fit une élégante révérence, attendant de savoir s'ils étaient endormis ou juste apaisés.
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Kiria

Kiria avait encore des larmes qui lui roulaient sur les joues quand Azilis se mit a danser. Stupéfaite, distraite de ses sombres pensées, elle observa ravie le corps de la ménestrelle bouger de droite, de gauche, et faire de mouvements fluides et grâcieux tantôt simples ou complexes, mouvements qui brassait l'air allégrement, qui décrivait dans le vide des lignes, des courbes, des arabesques, jusqu'a donner naissance à une géographie hypnotique...
Kiria allait crier quelque chose, mais elle su tut.
Car Azilis chanta.
Rien n'aurait pu décrire se qui se passa alors. Une voix unique, mélodieuse et envoûtante, mélancolique et joyeuse, claire et belle comme un ruisseau, jaillit de la gorge de la ménestrelle. Jamais Kiria ne la vit chanter aussi bien. La voix se propagea comme une onde fraîche sur les corps et les esprits et lava leurs plaies et leur peines. Elle s'insinua dans les sens de Kiria comme une drogue, et la jeune elfe sentit ses larmes sécher, son corps se tonifier. La musique se déploya partout, glissa dans l'air immobile et rebondit sur les murs, pour enfin éclater dans un enchaînements complexes de notes aigus.
Puis, le chant et sa propriétaire s'unirent et leur éclat devient absolu. Et la lumière était étincellante. Plus rien ne l'éteindrait.
Kiria regarda, les larmes aux yeux, le coeur empli de fierté, Azilis moduler sa voix au gré des sons et des notes. La fin du chant arriva à une vitesse hallucinante, mais Azilis lui fit prende des consonnances douces, à la manière d'une fleur se posant sur un coton ouaté. Les larmes sortirent spontanément des yeux de Kiria à se moment là, mais ce n'était plus des larmes de tristesse, mais des larmes de pur bonheur.
Ce qu'elle aurait voulu exprimer à la ménestrelle en cet instant était au dela des mots.
Incapable de parler, elle se tut.
Et adressa son plus beau sourire à la ménestrelle.
_____
Laina

Laïna, en entendant Azilis chanter, sembla entrer dans une sorte de transe.
Elle ne lâcha pas la ménestrelle du regard du début à la fin de son chant.
Elle en avait vu beaucoup, des ménestrel, dans sa courte vie, mais aucun si...si quoi? il n'y avait pas de mot, pas d'image pour décrire Azilis qui dansait et qui chantait. Envoutant...

C'était bien Azou, qui chantait? C'était bien elle? Elle avait du mal à croire que la petite Azou, qui lui avait parue si fragile à son arrivée dans le groupe, puisse être aussi sûre d'elle alors qu'elle était déprimée quelques minutes auparavant.

Azilis, Azou... c'était pourtant bien elle, la semi-elfe, semi- ange, qui dansait devant Laïna.
Elle était née pour danser, pour apporter la joie et le bonheur, c'était certain. Comment en douter en la voyant ici?

*Oh, azou...ce n'est pas pour rien que tu es la fille des anges et des elfes... ces deux peuples si fier t'ont transmis tout ce qu'ils avait de plus beau... tu pourrais envouter le plus cruel des anges rien que par un mot... s'il t'arrivai quelque chose... oh non, azou, il ne t'arrivera rien, il ne peut rien t'arriver...*

Lorsque la ménétrelle eut fini, Laïna, le visage impassible, tourna vers une elle des regards si chaleureux dont elle avait le secret. Azilis, Azilis, Azilis... merci, lui dit-elle sans aucun bruit.
L'espace d'un instant, elle lui avait fait oublier tout leur problème...

*merci*

Laïna était certaine qu'Azou avait lu ce message dans ses yeux.

Sasu

Sasu qui avait fini d'aider la mère et son fils était rentré dans la taverne en compagnie de ses compagnons. Kiria avait fondu en larmes, mais comme de coutume, il ne parvenait pas à dire quoi que ce soit. Il se sentait faible face à tous les autres, néanmoins il ne laisser rien paraitre. Il gardait ce jeune sourire enfantin qui n'était autre qu'un masque. Il posa ses fesses sur une chaise pour commander de l'alcool. On lui en servit et il sirota sa choppe en silence.

**Un jour peut etre....La guerre cessera...Sans doute nous tuera-t-elle tous. Ainsi, plus personne ne pourra se battre....**

Il demanda au tavernier une troisième bière (héhéh quoi? L'alcool va le pousser un peu XD). Il leva soudainement la tete: Azilis venait de monter sur la table. Il la scruta avec des yeux béants.

**Azilis...Mais que?**

Les secondes qui suivirent furent magiques: des troubadours pénétrèrent dans la pièce et montèrent à leur tour sur les tables. Là...La ménestrelle se mit à danser. Sasu ne put s'empecher de la scruter sans jamais la quitter des yeux. Ces mouvements majestueux et célestes l'ennivraient comme la première fois où ils s'étaient rencontrés.
Il ne songeait à rien, son esprit vagabondait on ne savait où, tandis que son regard dévorait la danseuse. Lorsque cette dernière remua les lèvres pour chanter, le semi-elfe manqua de tomber en arrière. Il se rattrapa au rebord de la table tout en écoutant cette voix mélodieuse.
Son chant était encore plus beau que jamais. De sa voix cristaline, elle charmait chaque etre présent dans la salle. Elle bougeait allégrement par pas rapides et précis. A cet instant, Sasu comprit de nouveu combien elle était douée.
Cette jeune fille semblait comme les sirènes lors de l'Odyssée, car toute créature n'observait plus qu'elle...

**Azilis......Tu es divine.....**

La ménestrelle jouait sur la variance des rythmes et des notes. Lorsque le chant fut achevé, on lu dans la salle émerveillement et bonheur. Si les gens n'applaudissaient pas, ils lui adressait un sourire chaleureux...
Le garçon ferma doucement les yeux. Une fois de plus, la troubadour l'avait conquise par la musique et avait gommé temporairement tout chagrin en lui. Il tapa vivement dans ses mains, souriant et plein de bonne humeur.
_____
Azilis

Azilis se retourna vers l'endroit d'où provenait le premier applaudissement, qui en avait engendré bien d'autre; toute la salle, toute l'auberge et ses alentours n'étaient qu'applaudissements, et autres sifflements.
La ménestrelle sourit tendrement au jeune homme, et, toujours sur la table, se dirigea vers lui d'un pas tranquille, sous les yeux encore humides de ses spectateurs.
Elle voulait descendre de la "scène" et rester près de lui; c'était sa toute première représentation où elle chantait et dansait seule, et elle n'aurait sans doute jamais eu le courage de la faire si elle n'avait pas vécu tout ce qui s'était passé...
Soudain, un cri s'échappa de ses lèvres; puis, un grand bruit se fit entendre, avant que l'auberge ne plonge dans un silence gêné.
Que s'était-il donc passé ?
Azilis, qui regardait Sasu en marchant sans vraiment faire attention à ce qu'il y avait sur la table, avait malencontreusement posé son pied sur de la sauce tombée sur la table; elle chût en avant, se faisant receptionner involontairement par la personne qui se trouvait en face d'elle à ce moment là, mais l'une entraîna l'autre dans la chûte, et ces deux personnes se retrouvèrent à terre, presque nez-à-nez, l'une sur l'autre. [bah quoi ? c'est un accident, je signale ! ce n'est qu'un matelas de secours >>]
La ménestrelle ouvrit les yeux, et le rouge teinta son visage de neige; la situation la pétrifia presque : cette personne qui l'avait empêchée de se faire très mal en tombant... c'était Sasu lui-même.

[héhéhé... une danseuse et un alcoolo nez à nez dans tous les sens du terme... bon ok je sors >>]
_____
Sasu

Sasu abruti par l'alcool semblait déjà légèrement moins attentif, ses mouvements étaient ralentis. Par ailleurs, lorsque quelqu'un lui tomba dessus, il ne comprit pas et ne put anticiper le mondre mouvement. Elle fut projetée sur lui et ils chuttèrent ensemble sur le sol.
Il observa l'inconnu qui était sur lui.

-Bon sang, marmona-t-il, qu'est ce que...

Il se redressa de quelques centimètres lorsqu'il sentit quelque chose toucher son nez. Il sursauta en équarquillant les yeux.

-Azilis? Ca va? fit-il simplement en souriant.

Le vin lui tournait un peu l'esprit, si bien qu'il ne rougissait pas alors qu'ils se trouvaient dans une situation fort embarassante....

-Tu as bien chanté! Je suis fier de toi! Tu ne peux pas savoir comme cela m'a ému!

Les mots sortaient tous seuls de ses lèvres (assez proches de celle de la troubadour d'ailleurs XD). Il sourit, tandis que ses idées se remettaient peu à peu en place. Dans quelques minutes, cela aurait fait un tour dans son cerveau et il se rendrait enfin compte où il était et surtout comment il était....(bourré -_-)
_______
Azilis

Azilis balbutia quelques paroles incompréhensible, rouge et confuse. Elle n'attendit pas plus longtemps pour se relever, et s'éloigner rapidement; elle passa agilement entre les clients et sortit dehors, le coeur battant à tout rompre.

*...*

Elle préfèrait de pas réfléchir à ce qu'il s'était passé; non que ce soit un souvenir douloureux, mais...
La nuit s'était déjà bien avancée, et les ténèbres enveloppaient les rues.
La ménestrelle ne s'éloigna pas beaucoup; elle ne savait que trop bien ce que cela faisait de se perdre...même si ce n'était qu'une petite ville.
Elle s'arrêta donc dès que les lumières de l'auberge ne furent que de maigres lueurs; elle les voyait encore, naturellement, sinon cela voudrait dire qu'elle se serait trop éloignée, mais elle n'était pas folle, bien que son coeur batte à la chamade dans sa poitrine...
Un craquement sonore ce fit entendre non loin d'elle; elle se retourna vivement, et recula d'un pas.
Elle n'était pas seule... et les personnes qui s'approchaient d'elle n'avait pas l'air amicales...
Elle se concentra sur le vent, mais...l'ayant trop utilisé pour nettoyer la ville, elle ne pouvait pas encore s'en servir...

*merde...*

Sa cape toujours cachant ses ailes, elle se mit à courir vers l'auberge; quelle sotte elle avait été de partir aussi loin !
...surtout qu'elle ne s'était pas reposée depuis la sortie de la forêt...son pas était trop lent, et ils la rattrapaient...

*... à l'aide !*
____
Kiria

Kiria, qui s'était retenu de ne pas explosé de rire quand elle avait vu la position de Sasu et d'Azou, regarda inquiéte la ménestrelle sortir de la salle dans la nuit noire. Elle reporta son attention sur Sasu qui s'était relevé, gêné, puis eut un petit rire.

"C'était magnifique, n'est-ce pas?" lança t-elle à la cantonnade. "Azou est rayonnante...oui, quand elle danse, elle n'est vraiment plus là même..."

Elle ne s'inquiéta pas pour la ménestrelle, se disant que celle-ci devait vouloir rester seule après un tel moment de gêne, puis reprit avec les autres la fin du repas épart...Toute trace de tristesse avait disparu. Le champ d'Azilis leur avait, à tous, redonné du baume au coeur. Kiria vida sa chope de bière d'un trait, rota bruyament et antona un chant viril qu'ils reprirent tous en coeur, l'alcool brouillant leurs pensées.

"Je vais -hips- acheter de la bile de gobelin" s'écria Kiria, complétement sâoule. "Il paraît que c'est bon pour -hips- la digestion."

Elle sortit dans l'air frais de la nuit qui claqua sur ses joues rougies.
______
Laïna

Un éclair malicieux avait brillé dans les yeux de Laïna quand elle avait vu Azilis, toute rouge, sortir de l'auberge. elle s'était rapproché de Mizukaï et lui avait ôté son verre d'alcool de mains.

- Non, Mi...Isoko, non!
- quand on est dans ta situation, on évite de boire, lui souffla-t-elle plus discrètement à l'oreille en frôlant du doigt les ailes de l'ange.

Elle s'assit sur ses genoux et posa la tête sur son épaule.

- Mi...mmmh! s'exclama-t-elle.
L'ange avait posé ses lèvres sur les siennes, l'empechant de faire une (grosse) gaffe. Elle répondit à son baiser, elle n'avait plus envie de lacher ses lèvres, mais elle vit Kiria, complètement saoule, sortir de l'auberge.

- A tout de suite, souffla-t-elle à son petit ami. Elle rattrapa Kiria, mais Mizukaï la suivit.

- dis-moi, qu'est-ce que tu compte faire? lui demanda-t-elle.
Par dessus son épaule, elle vit l'homme qu'elle n'aimait pas sortir hors de l'auberge, en compagnie de trois autres hommes, des couteaux à la main. Derrière elle, elle entendait quelqu'un courir, mais n'eut pas le temps de se retourner.
Déjà, les hommes approchaient

*non, pas par là... nos armes sont à l'intérieur...*

Kiria

Mais heureusement, les trois hommes bifurquèrent dans une autre direction. Kiria les regardèrent s'éloigner, l'esprit embrumé, les pensées pas nettes.

"Je vais -hips- acheter de la bile" répondit-elle à Laïna.

Elle rentra dans l'exigüe boutique de l'apothicaire qui allait fermer, puis en ressorti avec une fiole de liquide noir à la main.

"Tiens!" fit-elle à Laïna en brandissant sa fiole. "Viens, on retourne vers les autreuh!"

Ils revinrent tout trois à la taverne. Kiria se laissa lourdement tomber sur un banc et remplit généreusement les verres de bile de gobelin, jusqu'a ce qu'ils débordent.

"C'est bon pour la -hips!- digestion."

Elle but son verre cul sec, puis le reposa devant la fiole mantenant à moitié vide où on pouvait lire: Bile de Gobelin, lustrant pour épées, poignards ou autres lames. Ses yeux louchèrent, et elle s'éffondra sur la table en disant à mi-voix:

"Elles en ont de la chance, les épées"
_____
Laina

Laïna, rentrée à la suite de Kiria avec Mizukaï, leva les yeux au ciel quand elle vit Kiria s'effondrer, puis appela Mali dès qu'elle lut l'étiquette.

- Elle à but ça, lui dit-elle en lui montrant la fiole. tu peux faire quelque chose?

Laissant son amie au bon soin de la druide, elle revint se poser sur les genoux de misukaï et étouffa un baillement en s'appuyant sur son torse.

- Qu'est-ce qu'on va faire, isoko? (vivement que Mizu revienne, c plus zouli XD) tu ne pourras pas les cacher éternellement...
Elle passa sa main dans le cou de l'ange. Elle était froide et Mizu tressaillit.
_____
Kiria

Mais avant que Mali ait pu faire un geste, Kiria se redressa soudain, renversant par terre ce qui restait dans son verre, et le brandit au dessus de sa tête.

"Allez, tous avec -hips!- moi!"

Sans prévenir, et beaucoup moins gracieusement qu'Azilis, elle se mit à chanter un chant de guerre primaire et fort, tout en gesticulant sur son banc:

"La belle Elfyn reine des elfeuuuuh
Avait une armée grande comme Inooo
Elle règnai avec sagèssseuuuh
Sur les peuples libres d'Aryoooooo

Un jour elle est son peuple partiiiirent
Pour une bataille sans lendemaaaiiiiin
Mais ils ne devaient pas failliiiir
Ni se plier devant le destiiiiin

Voila que sur le champ de guerreuuuuh
Elfyn sortit deux de ses lames
Et sous les yeux de ses confrèreuuuuh
Elles se mirent à cracher les flammes!

Et quand la grande Elfyn passaaaaa
Tout n'était que perte et fracaaaas
Sur son passage désolationnnnn
De l'ennemie populatioooonnnn

Les nains et les Anges furent vaincuuuus
Ils se retirèrent en un saluuuut
Elfyn et les elfes avaient gagnéééééé
Cette bataille les doigts dans l'nezzzzz!!!!"

Kiria laissa échapper un rot bruyant et engloutit encore un peu plus de Bile de Gobelin.
_____
Laina

Laïna pouffa de rire en voyant Kiria chanter. Elle n'aurait jamais imaginé son amie saoule à ce point.

*Je suis trop sage, des fois... mais il faut bien une nounou pour les enfants comme elle*

Elle rit à cette pensée. Soudain, elle sursauta. (non non, rien de grave^^). elle sentit une main froler sa robe verte et faire craquer doucement la couture qui reliait le bas au haut de la robe. Laïna portait maintenant un débardeur et une jupe.

- Mi... et zut! exclama-t-elle.
*Je ne m'y ferait jamais*
Elle attrapa la main baladeuse de l'ange et la passa par dessus son épaule. Il voulut l'embrasser, mais Laïna échappa à son étreinte et éclata de rire à la vue du regard penaud, déçu de l'ange.
-Mon pauvre, je ne veux pas te faire mal à ce point là... et elle l'embrassa d'elle-même. Mizukaï fut un peu surpris, il avait but 3 ou 4 verres d'alcool, et sans être saoul comme l'elfe, avait les sens un peu engourdis, mais il répondit.
*Je doit être la seule bien réveillée... à part Azou, peut-être.*

Pendant ce temps, Kiria finissait son chant de guerre.
- Eh Kiria, tu sais que je ne le connaissai pas, celui-là? tu n'en a pas d'autre moins...
Elle ne finit pas sa phrase, laissant l'elfe décider de la suite. Laïna réprima un sourire quand Kiria hocha la tête, l'air un peu perdu, cherchant sans doute un autre chant(^^).
_____
Kiria

"Siii!" hurla Kiria après une instant de réflexion. "Et celui là est plus...-hips!- raffiné."

Elle prit encore une peu de bile puis se mit à chanter d'une voix bourrue:

Le grand Ennemi d'Elfyn
Le mage Shiroskaaaaa
Avait été vaincu
Par les elfes ce soir làààààà

Ils le pendirent
Par les pieds!
Et puis lui firent
Régurgiterrrrr!

Son repaaaas
Et ils lui arachèrent les tripes
A l'aide d'une cuillère en boiiisssss

Ils lui firent sauter les dennntsss
Et manger ses excrémentttsss
Et sa langue fut arrachée
Et plantée au bout d'une piqueuuuuuh!

Tout en chantant, Kiria faisait de grands gestes qui devaient ressembler à une choré, renversant de la bile sur Laïna, la table et par terre. Elle ne s'en apercut pas et continua à chanter de plus belle.
______
Laina

De la bile atteri sur Laïna.
- Oh, Kiria, attention!
Mais l'elfe chantait de plus en plus fort, de plus en plus faux, et renversa le reste de la bouteille sur sa demi-soeur de sang, qui cette fois se facha.
elle se leva, et, d'un pas décidé, attrapa un seau d'eau et le renversa sur la tête de l'elfe.

- Kiria, ma robe, je n'en ai pas d'autre! On fait comment maintenant? Quoi?
dit-elle à Mizu qui la regardait d'un air malicieux. Soudain, elle comprit.
- Oh, t'es qu'un...
- Un quoi?
- Oh et puis zut!
Elle aida Kiria à se relever.
- Aller, assied-toi la, ma VIEILLE, dit-elle pour la vexer.(^^)
_____
Kiria

Kiria s'assit lourdement sur le banc, trempée de la tête au pieds, les cheveux en bataille. Un instant, elle sembla reprendre ses esprits et secoua la tête comme un chien mouillé, projetant tout autour d'elle des gouttes d'eau, y compris sur Laïna. Celle-ci la regardait d'un air réprobateur, et Kiria prit une mine penaude.

"Oups, j'ai peu-être un peu trop bu" lâcha t-elle.

Laïna et elle partirent d'un grand éclat de rire, et Mizukaï se joignit à elles. Kiria, les larmes aux yeux, saisit un verre sur la table et s'aprêta a boire quand elle s'apercut qu'il était vide.

"Eh! Il ne reste plus de Bile de Gobelin! Je vous avez déjà dit que c'est bon pour la digestion?"
______
Laina

Laïna s'assit aux côté de Kiria et leva les yeux au ciel quand l'elfe parla de la bile de gobelin.

- Tu es incorrigible... à mon avis, tu vas pplutôt avoir des problèmes de digestion, ma vieille...
Elle lui montra la bouteille, cachant à peine un sourire.
_____
Kiria

Kiria prit un air faussement offusqué.

"Mais! Je ne suis pas VIEILLE!"

Voyant qu'il n'y avait décidément plus de bile, et ignorant un début de crampes d'estomac, la jeune elfe remplit son verre de bierre mousseuse et le vida d'un trait.

"Warf! C'est exellent, une bonne bière!" fit-elle. "Laïna, viens avec moi, allons acheter de la bile"

Kiria se leva et se prit les pieds dans la chaise, en sétalant de tout son long sur Laïna.

"Oups...Je fais n'importe quoi ce soir..."
_____
Laina

Laïna se cogna la tête contre une chaise et se releva en disant à Kiria.

- Tu as acheté la dernière bouteille tout à l'heure! Et ne reboit pas, s'il te plait!
*menteuse...*
elle lui souffla tout bas, pour la dissuader:
- Tu as faillit nous trahir...
*re menteuse...*
*bah, qui les garderai sinon?*

Mali

Mali les regardait, a moitié écroulée de rire :
Kiria était complètement saoule, Sasu aussi, Mizu tenait encore debout mais avait les mains de moins en moins chez lui (XD).
L'humaine aussi avait bu un peu mais pas plus que ça; les joues colorées, elle s'aprocha de Laïna :
"Laisse-la, va. Je m'en occupe. De toute facons, ona tous besoin d'une bonne nuit de sommeil ; et je crois qu'on a 3chambres de deux pour nou six, je te laisse faire le calcul et la répartition(^^) "
Elle baissa la voix : "Surtout si l'on doit repartir demain, il vaut meux qu'on profite de l'occasion pour se reposer, ou du moins se détendre."
Elle lui fit un clin d'oeil, salua le sgens qui restaient, prit Kiria sous le bras et entreprit de monter les escaliers en suportant l'elfe.
Le tavernier lui avait donné les clés de sa chambre à elle et Kiria.
Sasu se leva pour l'aider a monter Kiria, qui dormait presque maintenant, mais Mali l'en dissuada : "c'ets bon je m'en occupe, par contre tu devrais aller voir, dehors, Azilis" Sasu ne comprit pas aparemment et resta debout, enfin, appuyée contre le mur ^^. Ses pieds glissaient parfois et il avait du mal a ne pas s'étaler parterre.
"En fait n'essaie pa de monter les escaliers tou de suite, ce serait du suicide je crois...mais si tu allais rendre l'air frais je sui sure que tu te sentirais beaucoup mieux apres" lui dit-elle d'un air convaincant
et elle eclata de rire, laissant Sasu tituber vers la sortie, l'air pas trop sur de ce qu'il fesait.
Elle coucha Kiria sur son lit et se mit elle-meme au lit (dans le deuxieme^^)
Elle s'endormit le sourire au lèvres : *la tete d'Azou quand elle verra qu'il ne restera plus qu'un lit, celui dans la chambre de Sasu^^*
_____
Laina

Laïna rougit un peu aux commentaire de Mali, mais un clin d'oeil de la druide la fit sourire.
Elle monta les escalier, passant devant Sasu qui se dirgigeait tant bien que mal vers la sortie, en tenant la main de Mizukaï.
ils entrèrent dans leur chambre. Elle referma la porte, jeta les clés sur la table et se laissa tomber sur un des lit en baillant à s'en décrocher la machoire.
_____
Mizukaî

Mizu, alias Isoko depuis qu'ils étaient arrivés au village attaqué regarda Laïna sur le lit et une petite pensée légèrement pas a sa place ici s'insinua dans son esprit. Il s'avança vers l'elfe mais étant une créature magique, son foie filtrait l'alcool plus vite que la moyenne et a peine l'eut-il touchée qu'il recouvra ses esprits avec les souvenirs de quand il était bourré et ayant honte de sa conduite et de ce qu'il allait faire, il justifia son geste en se penchant sur elle et en l'embrassant sur la bouche en lui souhaitant une bonne nuit. Il sortit de la chambre et se dirigea dans la chambre à côté en titubant et il s'affala sur le canapé sans prendre le temps de se déshabiller. Il s'endormit avant même d'avoir touché le tissu du sofa et il rêva de Laïna, d'un champ de fleurs et de papillons.
_____
Laina

Laina sourit quand elle vit Mizukai se pencher sur elle. mais l'ange s'éloigna et sortit de la chambre. Elle se leva et le rattrapa. mais il s'était deja endormit.

*on va laisser l'autre chambre a azou et Sasu...*
L'elfe regarda Mizukai avec un air attendrit. il dormait comme un bébé.
Elle se lova contre lui, passa une main dans ses cheveux et sombra dans les bras de Morphée...et de Mizu (XD)
_____
Sasu

Sasu était resté quelques minutes sans bouger, allongé au sol à réfléchir à ce qu'il venait de se passer. La source de chaleur qui était sur lui avait disparue, cela signifiait qu'Azilis était partie? Il se frotta la tête énergiquement comme pour se réveiller. Ses membres étaient tout engourdis, il n'arrivait pas à se redresser. La foule qui l'entourait était fort bruyante, il avait un affreux mal de crâne. Son regard se porta sur un des individus assis à une table qui semblait le scruter d'un air méprisant.

**HU??? Il cherche quoi lui?**

Le semi elfe roula sur le côté pour se mettre à quatre pattes. Cherchant un point d'appui, il s'agrippa à un tabouret et poussa sur ses jambes tremblantes. D'un pas chancelant, il s'approcha de l'inconnu.

-C'est quoi votre problème?

Un sourire carnassier se dessina sur le visage de l'homme qui porta une choppe de bière à ses lèvres.

-Oh mais rien... Passez une bonne soirée mon bon garçon...

Il claqua du doigts, et, dans la seconde qui suivit, les personnes à côté de lui quittèrent la table pour sortir de la taverne. Ils ne semblaient pas amicaux, toutefois Sasu avait bu trop d'alcool pour comprendre qu'ils étaient sortis par la même porte que la ménestrelle... Le jeune homme rendit le sourire à leur chef pour ensuite rejoindre ses amis qui étaient aussi ivres que lui. (surtout Kiria ptdr :DD jamais j'aurais imaginé^^). Cette dernière fut vite fatiguée et il voulut l'aider à monter, toutefois Mali lui conseilla d'aller chercher la troubadour. Sasu l'observa étrangement, les yeux à moitié dans le vide. Il acquiesça sans réfléchir, puis se dirigea vers la sortie, se mélangeant les pieds et s'étalant à moitié sur la porte pour l'ouvrir.

-AZOUUUUU???cria-t-il une fois dehors en pensant qu'il murmurait. AZOU T'ES OUUUUUUU???

De l'air frais souffla vigoureusement sur son visage, le garçon tomba sur les fesses, abasourdit. Il prit sa tête dans les mains, tout était trouble autour de lui.

**Bon sang...Azou... Ressaisis-toi...Elle a quitté la taverne...Trouve la! Bouge de là! RELEVE-TOI!!! Aller!!!!**

Il entendit des bruits de pas qui produirent en lui un son douloureux. Il se mordit la langue pour ne pas hurler de douleur. Furieux, il se releva d'un bond. Il avait récupéré un peu ses esprits grâce à l'extérieur. Il ne savait pas qui courait, ni si cela était pour fuir un danger ou non, mais il était déterminé à se rendre auprès de la source de ce boucan!
Il se mit à filer droit devant lui, lorsque soudain (après un temps de réaction bien sûr ^^ L'est bourré le tit gars!) il entraperçut Azilis qui courait également, poursuivit par des ombres.

**Les fantômes de la forêt nous auraient poursuivit jusqu'ici?**

Il chercha du regard l'identité des créatures qui la poursuivaient.

**Mince! Ce sont les bandits de la taverne qui étaient à côté de l'autre bizarre!**

-Azou! J'arrive!

Il accéléra le pas, semblant apparemment avoir récupéré sa faculté à courir sans se viander à chaque pas. Son corps n'était pas apte à se concentrer sur une attaque au fer, il fallait donc qu'il agisse avec sa capacité innée: le venin. Le demi elfe concentra son attention sur son propre sang et tendit la main. Un jet acacia se dirigea à une vitesse vertigineuse en direction des personnes situées devant lui. Le poison esquiva Azilis et frappa de plein fouet ses poursuivants. Ils n'étaient pas morts, seulement paralysés.Et oui ^^pour une fois son venin ne détruit pas tout Désolée Azou adorée ainsi qu'aux autres! =( Je ne suis pas venue depuis plus d'une semaine, pardonnez moi!
_____
Mizukai

Mizu rêvait de bierre, de lapin rose et d'éléphant volant, comme à chauqe fois qu'il s'était bourré. Quand Laïna s'était serrée contre lui, il l'avait sentie mais dans son rêve, elle avait prit la forme d'un grans papillon tout rouge. Il rêva encore un peu avant d'être soudainement sortit de son rêve par un cri brisant le silence de la soirée(je qualifie la soirée tout ce qui commence à 18H et finit à 2h^^) loin de lui mais qui portait grâce à la nuit. Il se leva et remarqua Laïna lovée dans ses bras. Il s'esquiva lentement non sans avoir posé un baiser sur son front et après avoir ouvert la fenêtre, il s'envola et essaya de pister visuellement Sasu qu'il avait reconnu mais une forte odeur lui chatouilla les narines et il crut reconnaitre une odeur familière qu'il décida de suivre. Il arriva enfin a sa source, où deux hommes au sol se tenaient proche de son ami. Il se posa rapidement et demanda si tout allait bien.

Azilis

*...quelque chose, quelqu'un, pitié...*

Azilis avait couru de toutes ses forces, la peur la tenant, ainsi que la frustration de ne pas pouvoir se défendre; quelle folie l'avait prit, pour utiliser son pouvoir jusqu'à la moindre énergie, et d'être sortie de l'auberge pour partir aussi loin ?
Elle entendit une voix qui lui était, plus que d'autres, familière; elle tourna la tête vers l'endroit d'où elle venait, et se retint de crier de surprise lorsqu'elle vit le poison aller vers elle, ou plutôt vers les bandits, à grande vitesse. Elle aperçut Sasu, et un peu de forces lui revinrent; elle couru jusqu'à lui, échappant aux malfrats immobiles, et se retint juste à temps de lui sauter au cou : Mizukai venait d'arriver, et engageait la conversation avec le demi-elfe, qui n'avait pas l'air dans son assiette. (on se demande pourquoi xD)
Elle n'était qu'à quelques pas des deux hommes, mais hésita à aller jusqu'à eux; une sorte de gêne la tint, mais Azilis s'approcha quand même doucement.

"...merci, Sasu..."

Elle aurait aimé lui témoigner sa reconnaissance d'une autre manière, mais sa pudeur était telle qu'elle n'osait le faire. Elle lança un coup d'oeil derrière elle, espérant que les ténèbres de la nuit cachaient le rouge qui se diluait dans son teint.
Elle tressaillit; 4 ou 5 hommes, des brigands à coups sûr, avançaient rapidement vers eux, l'air menaçant.

*...mais pourquoi je n'ai jamais mes pouvoirs quand il faut ?!*
_____
Kiria

Azilis et Sasu bradissaient devant eux des tritons auxquels ils arrachaient la tête, une expression sadique sur le visage.

Ils lui firent sauter les dents
Et manger ses excréments
Et sa langue fut arrachée
Et plantée au bout d'une piqueuh!

Le chant heurta douloureusement ses typans et résonna comme dans une cloche. Kiria, les yeux embués de sommeil, se réveilla en sursaut, dans une chambre sombre. Mali ronflait sur le lit d'à côté. Rassurée, elle attendit que les battements de son coeur se calment.

*Quel étrange rêve...*

Aussitôt, une vive douleur lui transperca le crâne et elle s'effondra sur le lit, le souffle coupé.

*Aïe, ma tête...Ah, je me souviens...j'ai beaucoup bu...*

Toujours en se tenant le crâne, Kiria se leva et se dirigea vers la porte, avec la ferme intention de prendre un peu l'air. Elle marchait dans le couloir sombre quand elle sentit son pied happé dans le vide; elle dégringola les escaliers à toute vitesse et arriva sur le dos, roulée en boule, la douleur irradiant dans tout son corps.

*Aoutch...reprends toi ma vieille...*

Elle traversa la salle principale de l'auberge, maintenant vide, bien qu'un feu ronflait tout de même dans la cheminée. L'air de la nuit lui fit du bien, elle regard les étoiles et pensa: Mais ou ils sont, tous?
_____
Mizukai

Quand il eut finit de discuter, Mizu murmura à l'oreille :

"bon je vais voir ailleurs si personne n'a besoin d'aide, genre Kiria au sommet d'un arbre par exemple et puis, je vais laisser Azou te récompenser comme il se doit"

Il s'envola en rigolant sans avoir aperçut les brigands qui se rapprochaient des deux gens restés au sol. Soudain, une vive douleur venant de sons bras droit se fit sentir. Il la regarda et découvrit une flèche fichée dans (sa fiche XD non non je suis le seul à me comprendre)sa jambe. Il la tira et se soigna avant de redescendre vers le couple(apparement très occupé, ^^" je deconne) et il dit plutôt calmement vu la situation :

"j'ai l'impression que nous sommes encerclés ou en voie de l'être..."

il laissa sa phrase en suspent car il avait perçut un infime brujit dans son dos et il s'était retourné, faisant gicler le mlaheureu d'un coup d'aile.
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Sasu

**Alalaala... Marre de tous ces brigants qui trainent sans cesse en groupe!!**

Sasu cherchait à garder son équilibre. Sa magie était à peine utilisée, néanmoins il fallait bien se concentrer. Il ne comprit pas ce que Mizu sous-entendait par 'je vais laisser Azou te récompenser comme il se doit' et même s'il se forçait à réfléchir, il n'y arriverait pas. Il avait l'esprit bien trop engourdit pour cela. Il ne pouvait qu'agir ou analyser lentement certaines situations.

**Encerclés?**

-Mizu...Tu saignes! O.o

Le mot 'encerclé' n'avait pas encore fait tilt en lui, il se préoccupait plutôt de ses compagnons.

-Et toi Azilis??? Tu vas bien?

**Faites que ces malfrats ne lui aient fait aucun mal...**

Il secoua la tête, puis fit volte face en direction des bandits qui les entouraient. (moi jdis 'encore un qui n'a pas l'adsl' -_- jsuis sûre que si Azou lui disait 'je t'aime' il ne pigerait pas T_T (boulet quand tu nous tiiiens)) Il chercha à compter leur nombre, tandis que ses mains commençaient à se poser sur son épée dont il aurait certes du mal à se servir mais qui était fort utile.
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Azilis

"Hein ? Euh oui, mis à part que nous sommes encerclés, et que je ne peux plus me servir du vent, tout va bien !"

N'ayant pas bu à la taverne, elle avait l'esprit très clair, bien qu'épuisée. Elle avait couru le plus vite possible, et ces membres endoloris l'empêchaient d'oublier le fait qu'ele était presque à bout... et que ce n'était vraiment pas le moment d'être mal.
Par chance, Mizukai s'était soigné, seuls ses habits étaient un peu ensanglantés; mais Sasu semblait avoir encore du mal à immerger, et il vallait mieux pour lui qu'il revienne à la réalité...
Le fait d'avoir vécu une grande partie de sa vie avec des troubadours lui avait appris quelques "remèdes" contre le sommeil, ou "la gueule de bois". Elle respira un grand coup, avant de se tourner vers Sasu, l'air déterminée.
Sa main rencontra la joue du jeune homme vivement, provoquant une douleur tout aussi vive chez le jeune homme.

"Sasu, je ne sais pas combien de choppes tu as bu, mais maintenant il faut que tu te reprennes !"

Elle se retourna vers les bandits, et même si elle se savait sans défense, elle regardait les malfrats d'un air menaçant; après tout, ses deux amis étaient forts, même si l'un avait dû recevoir un traitement de choc pour avoir à nouveau ses idées en place...du moins elle l'espérait; si elle l'avait frappé sans que ça n'ait d'impact sur son état, elle s'en voudrait vraiment...

[héhéhé... qui aime bien châtie bien xD ne t'inquiète pas Sasu, après l'effort, le réconfort ! xD]
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Sasu

(ptdr Azou XD j'aime ton 'remède')

Sasu resta quelques secondes immobile, la main sur sa joue endorlorie, le regard vide. Il sentait une douleur étrange qui le maintenait en éveil. Quelqu'un l'avait frappé...Qui? La ménestrelle? Il porta son attention en direction de la troubadour. Il semblait bien qu'elle soit l'auteur de cette gifle.

**Reprends toi**s'ordonna-t-il.

Le jeune homme se donna une seconde claque (mazo? O.o) pour se réveiller de nouveau. Puis une troisième, suivit d'une quatrième, (une cinquième, une sizième...Merde il est bloqué XP il va jamais s'arrêter XD) Il se calma enfin, les idées presque totalement en place. Il avait mal, néanmoins la douleur le tenait en éveil.

**C'est bon, je suis de retour quelques temps...Enfin j'espère...**

Les lames des assassins luisaient sous la douce lumière crue de la lune. Ils semblaient fort cruels, d'autant plus que leur sourire malicieux ne semblaient guère rassurant. Le semi-elfe ferma les yeux (non il va pas s'endormir) et prépara ses sorts...Lorsque le garçon se concentrait autant pour lancer de la magie, il fallait s'attendre à quelque chose de puissant, mais également à une colère venant de sa part s'il ratait son attaque.
_____
Mizukai

*Manque plus qu'il rate*

pensa le jeune ange, devinant les intentions de l'elfe. Comme son avertissement n'avait pas l'air d'avoir eut effet sur lui, il murmura sournoisement :

"bon, tu te bouges ou je te pique ta ménestrelle"

Et il rigola silencieusement, car l'effet de sa remarque ne se fit pas attendre. Il se prépara a esquiver les coups "faux" envoyés par l'elfe quand il percuta quelque chose de mou. Il se retourna et tâta: c'est effectivement mou mais il y avait des poils et ca empestait la sueur. Il recula vivement et déclara :

"on ferait mieux de ne pas faire de vieux os ici mais avant..."

Il fit exploser l'endroit où il avait touché le truc immonde et un éclair aveuglant révéla la position des brigands, ainsi qu'un coro carbonisé.

"décidément, je vise de mieux en mieux mais bon..."

Il sortit ses katanas et les mis en croix devant lui.

Sasu

(meuuuh >_< Sasu ne capte pas meme tes moqueries! Il est bourré O.o enfin bon)

Après avoir scrutéMizu sans comprendre ni le châtier, le semi-elfe se reconcentra sur les assaillants. Il ferma les yeux, aussitôt une fumée amande s'échappa de ses paumes, son corps se mettait à luir étrangement, son sang se mettait à bouillir. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ses prunelles autrefois safran brillaient d'un vert émeraude puissant.

**Calme toi...N'envoie pas tant d'énergie sur eux...Tu risques de tout faire sauter...**

Sasu agita ses doigts, la lumière de son enveloppe charnelle diminua.

**Vous allez regretté de vous être pris...à ELLE....**

Le jeune homme tendit ses mains en direction des bandits, une vague de venin encore plus forte que la précédente atterrit sur le groupe des malfrats. L'un tomba à terre...Ou plutôt son squelette car sa peau avait fondu sous l'acidité du venin. Un second chutta la main à la gorge les yeux exorbités, et deux autres sentaient leurs membres leur brûler.
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Mizukai

Mizu, quand à lui n'était pas en reste, il s'était mis à battre des ailes, créant de fortes bourrasques qui déstabilisaient les ennemis. Il explosa certains des brigands et fit tomber certains arbres sur les autres, faisant gicler le sang et les boyaux sur lui. Il se délecta de la chaleur sanguine des ennemis et il se mit a touirner tellement il était content. Il mit ses katanas à l'horizontale, se transformant en toupie dévastatrice. Il fonça dans le tas, ne voyant pas trop où il allait. A maintes reprises, il manqua de trancher ses compagnons tellement il ne les voyait pas. Il s'arrêta, épuisé, après avoir tranché un grand nombre de choses, vivantes comme inertes. Il était tellement couvert de sang qu'il se déshabilla, s'enlevant le haut mais laissant le bas (pour pas choquer).
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Azilis

Azilis s'était écartée de Sasu, lorsque celui-ci s'était mit à briller; cela lui rappelait une scène, qui s'était déroulée peu de temps auparavant, dans la forêt... la "danse" qu'il avait exécuté, et dont il lui avait habilement caché le sens...il avait évité de répondre à ses questions...
La surprise la tint un moment, lorsqu'elle vit les yeux du jeune homme changer de couleur; certe, Laïna pouvait créer des sphères de lumière, et elle-même avait vu ses ailes changer de couleur, mais là...elle n'avait jamais vu Sasu utiliser son pouvoir de la sorte... Elle se rappelait vaguement de la scène avec les araignées, mais elle avait été inconsciente pendant presque la totalité du combat...

*...combien de choses j'ignore encore de toi, Sasu ?*

Mizukai commençait déjà à tout détruire autour de lui, bien que tout était déjà anéantisavant qu'ils n'arrivent... étant mal en point, elle avait du mal à esquiver ses attaques, et commençait à se demander s'il avait été moins dangereux d'être avec les bandits qu'avec l'ange...

*De quoi... ? Azilis, reprend-toi !*

La vague de venin acide traversa les airs; la ménestrelle regarda où elle attérit, et l'horreur se lu dans ses yeux.
Avant qu'ils ne soient à nouveaux balayés par les coups aveugles de l'ange, Azilis avait eu le temps de voir leurs cadavres décomposés, fondus entre eux...et, qui sait, encore vivants ?
Un haut-le-coeur la prit; pourquoi était-elle si choquée, alors qu'elle même avait tué des hommes ? Alors qu'elle avait elle-même tué une partie des ménestrels, une partie de ses amis...involontairement, certe, mais quand même...
Sans doute était-ce parce qu'elle avait vécu longtemps sans ces atroces visions de mort et de douleur...et qu'elle était épuisée, ne s'étant pas reposé depuis la sortie de la forêt...

Les attaques cessèrent; les brigands, ou plutôt, ce qui en restait, étaient dispersés dans l'endroit par morceaux; une odeur d'acide, de chair brûlée et de sang envellopait le lieu.
Mizukai était à présent torse-nu, mais la troubadour n'y fit pas attention, l'obscurité empêchant de voir la différence : d'habits comme de peau, il était rouge...de sang.
Elle tourna son regard vers Sasu, sans dire mots. Elle devait les remercier, ils l'avaient sauvés, après tout.
Etait-elle donc si ingrate, pour privilégier son pacifisme ? Quoiqu'il en soit, aucun mot ne lui vint aux lèvres, de toute façon, ses entrailles elles-même semblaient protester contre Azilis.
Ils étaient si fort... dangereux, presque. Devait-elle avoir peur ? Elle était de leur côté, après tout...

"...merci..."

Elle tenta de sourire, mais s'était trop lui demander; tant pis si elle leur semblait ingrate et égoïste, mais dans l'état actuel des choses, elle ne pouvait rien faire de plus...
Elle détourna son regard où se mêlaient reconnaissance et horreur, et fit les quelques pas qui la séparaient de l'auberge, où elle entra, autant épuisée et anéantie mentalement que physiquement. La taverne était vide, les restes du banquet étallés autant sur les tables que par terre.
La ménestrelle traversa l'endroit, et se dirigea vers les chambres.
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Mizukai

Après, avec l'aide de Sasu, avoir exterminé une bonne partie des affreux, pendant que le reste s'était enfui, il entreprit de soigner leurs blessures, ce qui ne prit que quelques petites minutes. Il remarqua alors qu'il était tout rouge de sang et cela l'énerva, pensant qu'il allait se faire rouspéter par Laïna s'il ne faisait rien. Il dit au revoir aux deux tourtereaux, non sans avoir fait un clin d'oeil à sasu et avoir chuchotté un petit Profite-en pour conclure dans le foin, vieux!. Il rentra discrètement dans la chambre où dormait Laïna, regarda si elle était bien là et puis partit à l'extérieur se laver. Il posa son haut qu'il avait ramassé avant à côté d'une fontaine grande comme trois boeufs et moitié moins profonde, puis il se dénuda complètement, sans prendre garde si quelqu'un pouvait le voir ou non et il pénétra lentement (oula le sous entendu XD, faut que j'arrête de lire des yaoi moi ^^") dans l'eau glacée. Il ne put réprimer un frisson et, après avoir nagé un peu, il s'habitua et fit quelques brasses, du sous l'eau et il agita les ailes. Il se frotta avec une espèce de savon qu'il avait piqué dans la chambre de sa bien-aimée et bientôt, la fontaine débordait de mousse rouge. Il sortit de l'eau et il admira la pleine lune.

*ca fait lontemps que je ne me suis pas trouvé dans un tel état...*

Et, il s'envola, nu, dans le ciel étoilé de cette merveilleuse nuit.
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Laina

Laïna sentit un mouvement dans son sommeil, mais elle n'y fit pas attention. elle sentit les lèvres de l'ange (du jeune ange qui dit mizu, ptrd) se poser sur son front, puis le quitter. Un minuscule courant d'air traversa la chambre, puis plus rien. petit a petit, elle sentit la chaleur de son compagnon quitter la pièce. ce qui la réveilla immédiatement.

- Mizu? Mizu?
*il a dut aller se désaouler un petit peu...ohoh, dans quel état je suis?*

Elle regarda ses vêtements. Mizukaï avait séparé le haut et le bas.
*mais j'ai froid comme ça, moi... bon, mizu, le prochaine fois, tu boit moins, et puis tu va me remplacer ces vêtements vite fait bien fait*(qu'est-ce qu'elle a ce soir? lol)

Elle se leva, bailla, s'étira, se recoiffa un peu et...

*bah, je pourrai bien attendre demain matin...ehhhh*

Elle venait de sentir un bourasque de vent s'engouffrer dans la chambre.
Laïna se pencha a la fenêtre et regarda.

- Oh nooooon!

dehors, Mizukaï, carrément nu, venait de frapper un dernier coup sur des ennemis. Elle ne remarqua pas Sasu, mais vit Azilis se diriger a l'intérieur de l'auberge, visiblement secouée par l'attaque. Elle fit un mouvement pour la rejoindre, mais descendit finalement par la fenêtre pour rejoindre Mizukaï, qui, au milieu du carnage, se laissa tomber sur le sol, épuisé.
*une chute de combien de mètre...?*

Elle évita de regarder les corps, le sang et le reste, et se pencha sur l'ange. Son dos était couvert de sang, ses cheveux aussi, et ses ailes baillaient, ouverte.

- et je fait quoi, moi, maintenant?

elle perdait le sens de la situation. elle ne pouvait rien faire en ignorant ce qui s'était passé.
_____
Kiria

Kiria, qui été remontée dans sa chambre après cette petite excursion en bas, avait pris une douche pour se rafraîchir les idées. Maintenant, elle allait un peu mieux. Tandis qu'elle se séchait les cheveux avec une serviette, elle regarda Mali qui ronflait toujours sur le lit et sourit.

"Bon, je vais aller voir ou ils sont"

Elle descendit l'escalier et soudain, percuta de plein fouet Azilis et tomba sur les fesses. Ses réflexes n'étaient pas encore très bons, et elle ne put éviter la collision.

"Oh, Azou!" fit-elle, se souvenant que son amie n'allait pas très bien avant de chanter. "Est-ce que ca v..."

Elle s'interrompit, stupéfaite.

"Mais, qu'est-ce qu'il t'es arrivé?"
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Azilis

"...rien d'important, ne t'inquiète pas..."

En fait, si, c'était important, au point qu'elle en était pâle comme la mort, et qu'elle avait eu énormément de mal à ne pas tomber elle-aussi.
Elle esquissa un sourire rassurant, du moins elle tenta; elle était vidée.

"J'ai besoin d'un peu de repos...c'est tout..."

Un peu ? Carrément, même... Elle contourna son amie, et monta l'escalier, se cramponant à la rampe; il faut dire que, lorsque l'on a du mal à mettre un pied devant l'autre, la moindre aide présente peut s'avérer d'une nécessité folle... et elle parvint à l'étage sans faire preuve d'un équilibre douteux, les jambes en cotton.

*... après tout... la mort est ce qu'elle est.*

Alors qu'elle s'était assise sur un lit d'une des chambres inoccupées, cette pensée la frappa de plein fouet. En un instant, elle avait banalisé la souffrance et la mort. Elle avait accepté. Et, en y repensant... ça la laissait... indifférente. Ne l'avaient-ils pas mérité ?

*...*

Elle se retourna sur le matelas, levant les yeux vers le plafond. Ses ailes la gênaient, une fois sur le dos, mais en les positionnant bien... elles pouvaient être agréables. Ses ailes...

*... et si je ne les avais plus... me verrait-on encore comme une "ange" ?*

Mais les ailes étaient ce qu'il y avait de plus sensible chez les anges... s'en défaire signifiait, pour beaucoup, la mort... sauf si des mains expertes s'en chargaient...
Son voyage au pays des songes vu court, mais particulièrement revivifiant... elle avait bien fait de faire couler quelques gouttes d'une médecine étrange entre ses lèvres, avant de fermer les yeux...
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Mizukai

Mizu tombait, tombait. Il freina brusquement et se ressaisit pour aller se poser plus loin. Il s'effondra sur le sol et demeura inerte quelques instant, puis il se réveilla et il se reprit, pour s'envoler. Il laissa les vêtements a côté de la fontaine et il se dirigea directement vers la chambre de Laïna. Il ne prit pas garde qi elle était là ou pas et se laissa tomber entièrement nu sur le lit, où il s'endormit profondément.

Bon, puisqu'on a plus les résumés d'Azou, voici un bref aperçu des aventures jusqu'à maintenant, bien sûr ce n'est ni très précis ni très complet, mais ça suffit amplement pour reprendre le rp^^



Alors^^ au commencement de l’histoire, Kiria est une des quatre Porteuse de l’Etendard dans la Cavalerie Elfique, Sasu est un des soldats à pied et Mizu le fils d’un des plus puissants généraux de la République des Cieux. Tous trois se rencontrent et décident de coopérer momentanément. Lors de la bataille de la plaine de Shir-Zaïr Kiria, en voulant faire gagner les siens, provoque une catastrophe en libérant ses pouvoirs, détruisant la tente des généraux elfiques, ce qui permet à Mali, servante, de s’en échapper. Kiria, Sasu, Mali et Mizukaï, maintenant déserteurs, se réfugient aux abords de la forêt Iorth. Là, ils rencontrent Laïna, elfe cavalière-major des tribus Rahirran de l’Est, et Azilis, jeune ménestrelle itinérante. Tous, se rendant compte que les ravages de la guerres ont assez duré, se jurent de faire tout pour cesser la guerre, en se rendant à la République des Cieux. Pour s’assurer de leur serment, ils font un Pacte de Sang, qui leur permet d’éviter toute trahison, car dans ce cas la personne concernée mourrait instantanément, et accessoirement de regagner un peu d’énergie dans les moments critiques. Nos héros se mettent donc en route et doivent pour atteindre la République des Cieux au Sud, traverser la forêt Iorth.

Poursuivis par l’armée elfique au grand complet (qui a du battre en retraite après sa défaite contre les Anges) leur seul avantage est la vitesse. C’est ainsi qu’ils s’enfoncent de plus profondément dans cette forêt terrible et inextricable où ils ne tardent pas à faire connaissance avec les esprits qui hantent le lieu et les attaque pendant la nuit. Puis vint le combat terrible avec la mante religieuse de 20 mètre de haut et la pléthore s’araignées…sans compter la course dans la forêt où Kiria se fait à moitié déchiquetée par un immense mur de ronce, et ou Azou et Sasu sont coincés par un esprit frappeur je crois (enfin bon ça, j’en suis pas certaine xD) et donc après toutes ces péripéties et cette marche éprouvante, la petite troupe arrive enfin à sortir de la forêt, semant définitivement l’armée elfique et continuant sa route vers la République.

Le premier village qu’elle atteint est Bromur, mais elle s’aperçoit bientôt qu’une partie de la bourgade a été incendiée, les habitants ayant reçu une menace des Anges recherchant le traître Mizukai. Nos persos aident alors les villageois et se dirigent enfin vers l’auberge du village. S’en suit une soirée arrosée et, dans la nuit, Sasu, Azou et Mizu se font attaqués par une troupe de brigands qu’ils mettent facilement en déroute^^ Et voilà!

[HS: je mets le premier post de notre reprise en guise d'introduction, en attendant de régler tous les derniers petits soucis techniques on peut tous poster au moins une fois...GDP the return, enjoy! =3 ]


Quand, plusieurs heures après, le soleil se leva enfin sur Bromur, nimbant le village encore somnolant d’un halo ambré, la première debout fut Kiria, dans la chambre qu’elle occupait avec Mali. L’aurore était encore présente, la journée venait juste de commencer et toute trace de migraine de la veille avait disparu. L’elfe se sentait fraîche et dispose et elle avait les idées claires. Elle prit une douche et s’habilla silencieusement pour ne pas réveiller son amie druide qui dormait encore profondément. La veille, tard dans la nuit, elle avait croisé Azilis dans les escaliers et avait regagné sa chambre, obéissant non sans surprise au conseil de la ménestrelle.

Celle-ci semblait…brisée. Kiria ne reconnaissait pas la jeune troubadour dans cette attitude mélancolique et défaite. Que s’était-il donc passé ? Elle s’était endormie sans le savoir, mais espérait bien avoir des réponses aujourd’hui. Maintenant qu’elle y pensait, il lui semblait bien avoir entendu de nombreux bruits de succions et de déchirements dans les rues de Bromur mais, abrutie par le sommeil et l’alcool, l’elfe avait pensé que les habitants du village continuaient simplement les festivités. Elle était à mille lieux de se douter que trois de ses compagnons avaient été au cours de la nuit attaqué par une troupe de malfrats.

Kiria descendit dans la grande salle de l’auberge, se rendant compte sans étonnement aucun qu’il n’y avait personne. Les dernières braises finissaient de s’éteindre dans l’imposante cheminée et les reliefs des nombreux repas de la veille trônaient sur les tables, laissés là à la va-vite. L’elfe prit ses armes sur elle et sortit sur le péron. Aussitôt, l’air vif et les doux rayons matinaux achevèrent de la réveiller complètement et de remettre ses dernières idées en place.
Il fallait quitter Bromur. Et ce tout simplement parce que, si ils restaient là, ils causeraient le malheur des villageois.

Elle se rappelait parfaitement l’épisode de la veille ; la bourgade à moitié incendiée par les anges qui recherchaient Mizukaï. Il n’était pas question qu’ils s’éternisent en ce lieu, de plus, il leur restait encore bien du chemin à parcourir en direction du Sud avant de parvenir à la République des Cieux. Et enfin, rester trop longtemps au même endroit les rendrait repérable. Résolue, Kiria se mit en quête d’une échoppe dans laquelle elle dénicha à bon marché une carte généraliste de la région ; imprécise, mais suffisante. En discutant avec le commerçant, elle apprit que, tôt ce matin, on avait retrouvé les corps d’une quinzaine de briguants, complètement déchiquetés, coupés, arrachés et désossés. Heureusement, les villageois se réjouissant de l’événement car aucun d’eux n’aimaient ces personnes arrogantes, si bien que personne n’eut à répondre du meurtre.

L’elfe trouva bientôt une autre boutique dans laquelle elle marchanda des vêtements, les siens étant bien entendu en loques et dans un état lamentable après l’excursion dans la forêt Iorth. Vingt minutes plus tard, elle ressortait de la bâtisse avec une tunique souple kaki, aux manches amples qui lui arrivaient aux coudes, et qui tombait sur ses hanches couvertes d’un pantalon noir, lequel était rentré dans des bottes hautes en cuir. Des fines plaques protectrices couvraient ses avant bras nus. Kiria attacha ses longs cheveux en une queue de cheval et marcha dans les rues quasi-désertes pour regagner l’auberge. Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer dans celle-ci, un détail attira son attention et elle leva les yeux aux ciel, sourcils froncés. Sur le plus haut toit de Bromur, un corbeau d’un noir de jais l’observait placidement, sans bouger d’une plume, être lugubre au milieu de cette radieuse matinée.

L’elfe haussa les épaules et pénétra dans l’auberge. Elle s’installa à une table, débarrassa rapidement les restes du repas et se mit à étudier plus précisément la carte en attendant que ses compagnons se réveillent et la rejoigne.

XD je vais essayer de poster :p
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Après la petite bataille ayant eut lieu, opposant les brigands à Sasu, Azou Mizu, laissant le sol inondé de sang et de tripes, l'ange décida de aprtir, et couvert de sang sur sa peau nu, il reprit son envol, s'accroupissant puis sautant dans le sairs, battant puissamment de ses ailes, projettant de la terre autour de lui.

Dans le ciel, il respira, et soupira. Décidemment, on n'allait pas le laisser tranquille.
Brassant vigoureusement l'air de ses ailes aux plumes souillées par le sang, il remarqua, malgré la pénombre ambiante que le sang sécoulait sur le sol, et qu'il avait aussi de plus en plus de mal à maintenir son cap, perdant de plus en plus ses repères visuels.
Il repéra non loin du lieu où il se trouvait une fontaine, il changea alors de direction, et vola lentement vers la sculpture de pierre.

Il se posa à son bord, nu, et frissonna au contact de la matière froide.
Puis, prenant un peu d'eau dans ses mains, il entreprit de se débarasser de tout ce rouge sur son corps, innondant petit à petit le sol et la fontaine de sang.

Il trempa un doigt dans l'eau où des volutes rouge évoluaient lentement en un superbe ballet aquatique.
Laissant échapper un léger soupir, il pensa à tout ce qu'il avait fait jusqu'ici. Et sa fuite, sa traque, sa rencontre avec les opposants des anges, et maintenant, sa pose ici, dans une auberge aprèsa voir franchit une forêt...

Une larme coula le long de sa joue, sous des yeux emplis de nostalgie, de tristesse et de désespoir. Que de mal aait causé sa race jusqu'à maintenant. Et cela ne s'effaçerait pas facilement...

Parfois, quand on ouvre les yeux, tout est noir. On les referme, on respire. En les ouvrant à nouveau, les couleurs apparaissent, monde inondé de lumière... on reconnaît les choses, les gens, on retrouve leur signification d'un simple regard.
D'autres fois, quand on ouvre les yeux, tout est noir. On les referme, on respire. En les ouvrant à nouveau... on ne voit toujours que du noir.
Cela signifie qu'il fait encore nuit. Ou qu'on a perdu la vue. Ou qu'un drap entoure notre tête, nous empêchant vilainement de voir.

Par chance pour la demoiselle, il s'agissait en effet d'un drap qui lui avait ôté toute possibilité de voir; il faut dire que, même si elle pouvait se dire ange et elfe, elle n'avait guère le sommeil très calme... brave petite.
Elle se débarrassa donc de ce tissu qui avait manqué de l'asphyxier, et s'assit sur le bord du lit qu'elle avait occupé. Ses ailes, argentées, bougeaient lentement, au rythme de sa respiration. Ses doigts s'enfonçaient doucement dans le matelas, s'aggripant, se crispant, puis relâchant d'étreinte, se calmant, s'apaisant, et ils lâchent prise, et elle se leva tranquillement...

*... voyons voir... une dague...*

On trouvait, dans les coffres des auberges, bien des choses. Et cette petite arme tombait à pic. Azilis l'empoigna fermement, et prit une poignée de ses longs cheveux blancs dans son autre main.
Il ne lui suffit que d'un coup pour trancher ces fins fils de neige. Et elle récidiva. Jusqu'à ce que sa chevelure ne fut plus qu'une coupe au carré, légèrement asymétrique : se séparer de 70 années de cheveux n'était pas une mince affaire.

"...parfait."

Elle ne pouvait rien faire pour ses ailes, mais ce n'était pas important pour l'instant. Elle trouverait bien un moyen de s'en défaire... les Anges avaient leurs secrets, et quelques magiciens du Vieux Temps pourraient certainement la renseigner... si elle voulait privilégier les origines de ses oreilles pointues.

*... visiblement, les derniers occupants étaient un couple...*

Elle s'amusa à fouiller dans l'armoire [ah, les filles, je vous jure xD], trouvant une tunique de femme, marron et sans manches, des chausses, bref, des vêtements bien plus adaptés aux longs voyages que des costumes de ménestrels... Elle se dévêtit donc, dans l'indifférence la plus totale vis-à-vis des quelques rats qui parcouraient les murs, et enfila ces nouveaux oripeaux. Guère très confortables, mais pratiques. Il y avait même un endroit où ranger la dague...

Elle descendit au bout d'un moment, une cape nouée sur ses épaules, cachant ces maudites ailes qui, au fond, ne servaient pas vraiment à grand-chose, sinon à s'attirer les flèches des elfes, des hommes, des anges, de tout le monde. Ah, que c'était dur, d'être une victime de la vie <3 [*PAN* et Zou, narratrice experte, va arrêter de se ficher de la figure de son personnage, et narrer honorablement son histoire de paupiette à présent...]

*... tiens, qui voila donc ? *

La ménestrelle marcha à pas de loups (merci les bottines de voleurs <3) jusqu'à Kiria, arrivant par derrière. Celle-ci semblait plongée dans une lecture pas-sion-nante : la Carte. [tintintintiiiiin]
Elle se pencha tranquillement par-dessus son épaule...

"Alors ? Prochaine destination ?"

**Alors, en sachant qu’on doit se rendre plein Sud, ça nous fait traverser les collines pendant un petit bout de temps, si on est à pied, mais on a que Aryl et beaucoup ne savent pas voler, en plus, je crois que l’échelle de cette carte n’est pas exacte, les habitants de Bromur ne sortent de leur village que pour faire du commerce avec Namida et Youlia alors je doute que ce soit d’une précision inégalable, zut, ça veut dire qu’en bonne potiche je me suis remarquablement fait arna…**

"AaaaaaaAaaah" Kiria poussa un hurlement, sursautant violemment sur son banc. Absorbée dans son étude de la carte, elle n’avait ni vu ni entendu Azilis approcher, et la jeune ménestrelle penchée au dessus de son épaule lui fit une peur bleue. L’elfe tenta de discipliner son souffle, tandis qu’un beau rouge tomate envahissait ses joues. Décidément, ces derniers temps, elle s’était vraiment ramollie ! Elle, l’inflexible Kiria, n’était plus qu’une chiffe adepte du laisser aller….et à vrai dire, elle avait honte que ses compagnons la voient ainsi et qu’ils aient cette image d’elle.
D’un autre côté…ils l’avaient déjà vue dans ses moments les moins reluisants : en train de pleurer comme une madeleine, de trahir son propre camp et de devenir complètement hystérique face à une horde d’araignées d’Iorth ; il ne manquait plus qu’elle se mette à danser le french cancan devant ses compagnons et elle n’aurait plus rien à leur cacher.

"Azilis…bonj…" Kiria s’interrompit, ses yeux s’ouvrant en grand, surprise par l’apparence de son amie. "Mais…tes cheveux ! Tu les as coupés ?! …Whaa, ça change ! Ca te va très bien ! Ca te donne un air plus mature je trouve…Non pas que tu faisais gamine avant hein ! Hahaha" s’exclama l’elfe d’une voix forte avec un rire mécanique. Au fond d’elle, elle ne savait pas vraiment comment se comporter avec la jeune ménestrelle. Même si elle ne savait pas quoi, elle était conscience que son amie avait été ébranlée hier, et Kiria ne voulait pas lui demander ce qui s’est passé. Cela raviverait sans doute des souvenirs douloureux dans l’esprit d’Azilis et elle n’avait pas du tout envie que la ménestrelle se mette à fondre en larmes.

"Assieds toi je t’en prie" fit Kiria en montrant le banc en face d’elle d’un signe de la main. "Je vais attendre que tout le monde soit réveillé et nous rejoigne pour expliquer la suite de notre itinéraire."

Bon je vais essayer de faire un post mais ça fait tellement longtemps que j'ai pas joué Laïna que je promet rien ^^". (surtout que ma fiche perso n'est vraiment pas du tout développée... J'en ai honte :o)
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Oh, un petit lapin bleu... Laïna tenta maladroitement de l'attraper, mais il bondit hors de sa portée et elle s'écroula par terre. Grommelant, elle se releva et se mit à courir après la créature. Stupide bête, elle allait se cacher derrière un arbre! Contournant doucement l'arbre, elle se prépara à bondir sur le petit mammifère. Un... Deux... Trois! Mais lorsque la jeune femme surgit pour surprendre le lapinou, elle poussa un cri d'horreur. Devant elle se tenait une femme magnifique, dégageant une froideur et une puissance hors du commun.

"Laïna, ma petite, tu devrais avoir honte... Tu as laissé ton père seul! Que j'aimerai que tu meure pour payer le prix de cet abandon!"
"Mais... Maman!"
"Il n'y a pas de mais!"

La femme sortit une dague et se prépara à frapper sa fille (apparemment puisque Laïna n'avait jamais connu sa mère). Paniquée, celle-ci envoya une énorme boule de lumière vers son agresseure. Curieusement, elle ne fut pas fatiguée. Lorsque la lumière se dissipa, Mizukaï se tenait devant elle, agonisant, le visage ensanglanté. Elle se précipita vers lui, des larmes coulant à flot sur ses joues.

"Laïna... Qu'as tu f..."
"Non, Mizu! Reste, ne pars pas! Si tu savais comme je suis désolée! Je croyais... Ma mère..."
L'ange ouvrit les yeux dans un ultime effort, et mouru, fixant à jamais d'un regard de reproche celle qui fut sa bien aimée(je dois me mettre à la romance tragique à votre avis?).
"NOOOOOOOOOOOON!" Laïna hurla. Elle sentit alors un tissu enserrer sa gorge. Elle étouffait. Dans un dernier effort, elle se retourna pour voir son agresseur et...

...se réveilla. [size=7](comment ça vous aviez deviné?!) Elle se redressa brusquement dans le lit, les yeux grands ouverts et inspira brusquement une grande bouffée d'air après s'être débarassé du drap assassin. La jeune demi-elfe dû reprendre plusieurs fois sa respiration. Ses souvenirs étaient flous mais elle était terrifiée. Une fois remise de ses émotions, elle jeta un coup d'oeil à côté d'elle pour voir si Mizu allait bien. Ses yeux s'agrandirent de surprise en voyant l'absence de l'ange.

*Du calme, du calme, du calme, du calme...*

Elle se leva et s'habilla rapidement, puis descendit presque en courant rejoindre les autres. Seules Azilis et Kiria étaient présentes. Elle était tellement troublée qu'elle ne remarqua même pas la nouvelle coupe de la ménestrelle et encore moins ses "nouveaux" vêtements.

-Vous n'avez pas vu Mizu? fit Laïna en guise de bonjour.

XD c'est vrai que Mizu est en couple avec Laïna ^^

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Mizukai prit un peu d'eau dans la paume de sa main pliée en forme de cuvette, et s'en passa le long de son bras droit, lentement, enlevant le reste du sang coagulé le long de sa peau.

Il soupira encore, repensant encore et encore aux événements depuis leur tout début, regardant ses larmes tomber sur sa peau mouillée et souillée de sang faire des taches sur le flot rouge qui s'écoulait dans la fontaine.

Fermant les yeux, il inspira fortement, expira longuement, puis recommença plusieurs fois l'action, s'efforçant de sentir toutes els senteurs autour de lui. Seule l'odeur du sang lui parvint, lui provoquant un fort dégout se traduisant par une envie de vomir pressante.

Il se retint cependant, tant bien que mal, et pencha la tête de côté, vers la terre. L'ange essaya de se calmer, réussit, et, sans trop savoir pourquoi, se mit à sourire.

Son corps se mit à frissoner, et l'ange se remit de l'eau sur le corps, enlevant les dernières traces de sang sur son torse et ses ailes.
Lorsqu'il eut finit de se laver, il s'assit en position de méditation sur le rebord de la fontaine, croisant ses jambes, formant des "o" avec ses index et pouces, étendant ses ailes pour les faire sécher au soleil en forme d'arc de cercle. Une gigantesque ombre se découpa sur le sol, image de lui-même.

*C'est assez impressionnant tout de même cette ombre...*

Il agita lentement, puis de plus en plus vite ses ailes, brassant l'air autour de lui, créant des vagues à la surface de la fontaine, faisant se courber les quelques herbes plantées autour du rocher sculpté.
Autour de lui, un bourdonnement se fit entendre, ainsi que les petits bruits de l'eau s'abattant sur le sol. Il sourit plus franchement, montrant la blancheur de ses dents, car il aimait le spectacle.
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j'arrive plus à écrire XD

(19h39)
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La ménestrelle sourit, amusée. Visiblement, elle était parvenue à ses fins : Kiria avait été surprise par son apparition... et pas qu'un peu ! C'était agréable, ce genre de situation, ça détendait l'esprit de façon radicale (sauf pour la victime, bien sûr xD).

"Bonjour à toi aussi."

A peine avait-elle finit d'articuler ces quelques mots, que la jeune femme avait déjà reprit la parole, la complimentant sur son initiative de se débarrasser de toute cette masse capillaire encombrante et particulièrement exaspérante. Elle passa ses doigts dans les quelques mèches qui voletaient autour de sa joue; au fond, elle s'en fichait éperdument. Rien n'avait vraiment changé. Juste son apparence. A moins que cette soudaine amertume, le goût âcre de ses pensées ne fusse le début d'un changement qui pouvait continuer à tout moment...

"Merci. Au fond, le monde du spectacle n'a d'utilité que sur scène, n'est-ce pas ?"

Le Spectacle... les chants, les danses, les rires des autres ménestrels, la soirée de la veille...
Indifférence. Qu'en avait-elle à faire ? Ainsi, en une simple nuit, on pouvait passer du jour à la nuit... cette passion qui l'avait prise jusqu'au fond de ses entrailles s'était brusquement éteinte; cet amour de la paix et de l'amusement s'était tut; ce désir d'émerveiller s'en était allé. Où donc ? Peu importe. Ce n'était pas un problème... c'était même... une délivrance.

"J'espère qu'ils n'ont pas le sommeil trop lourd, ou je pense que nous allons nous faire un plaisir de les réveiller... n'est-ce pas ?"

Le ton rieur, elle s'assit sur le banc que lui avait désigné Kiria. Elle se sentait si légère... si seulement ses ailes s'en étaient allées, ç'aurait été un vrai bonheur. Mais non. Bien sûr que non. On ne renie pas si facilement ses origines, après tout. Surtout quand elles sont si utiles, quand on est en danger... si elle avait eu force, dague et courage, cette nuit de la veille, elle n'aurait pas eu à fuir... et elle aurait pu offrir la mort de ses propres mains, sans avoir à être protégée comme n'importe quelle donzelle inutile. Ô, doux souvenir de l'horreur... elle n'en eu pas un haut-le-coeur, revoyant les visages se liquéfiant sous l'acide dans l'indifférence la plus totale.
Elle fut tirée de sa méditation sur la vie et la mort par une Laïna tombant à peine du lit, l'air visiblement légèrement préoccupée par quelque chose.

"Mizukaï ? Pas vu depuis hier soir. Il est peut-être resté dehors ?"

Après tout, libre aux gens de dormir où ils souhaitaient. Peut-être que les Anges à 100% étaient plus à l'aise dans les arbres, avec leurs amis les oiseaux, pour passer la nuit au pays des songes ? [mais alors... les elfes dorment avec les castors ? O___o]

"Tu veux qu'on t'aide à le chercher ?"

Mali s'étira avec plaisir, les yeux toujours fermés elle appréciait avec bonheur le contact doux des draps, la douce tiédeur du lit et le confort de son oreiller.
*Doux ?...Confort?...Lit ?
Tu rêves, ma vieille !*
Interloquée, elle ouvrit les yeux pour découvrir... qu'il s'agissait vraiment de la réalité. Elle s'assit, ses cheveux bruns lui cachant une partie de la vue, l'esprit encore brumeux, elle essaya de remettre de l'ordre dans ses idées.
*Bromur...Iorth...L'auberge...Mes compagnons...La soirée d'hier.*
Mali bailla et promena son regard sur la chambre vide : Kiria était déjà levée et le soleil indiquait dans les 8heures du matin.

*Quel bonheur que cette nuit ! Dormir dans un lit... Ah ça fesait longtemps! Très longtemps! Depuis la maison je crois bien...*
La jeune humaine chassa cette pensée le plus vite possible et s'activa pour penser à autrechose. N'importequoi, mais pas ça. Non.. le mot maison ne voulait rien dire, d'ailleurs ce mot n'existait pas, elle l'avait banni de son langage, de ses pensées, de sa tête. En cet instant le mot maison rimait effroyablement avec passé. Elle secoua la tête. Non, non.
Si elle s'interdisait ces pensées, c'était par sécurité. Par désespoir aussi. La vie était trop noire, trop dure. Si elle fléchissait, si elle pensait à sa famille, elle s'effondrerait, elle deviendrait folle, elle se noierait.
Ils n'étaient plus là, tant pis. A elle de tracer sa route, de survivre. Elle refusait de devenir une victime de plus de cette guerre qui lui avait déjà tout pris.

Elle était humaine, elle était druide, elle était vivante, elle avait des amis, avec un objectif, et elle était libre.

Mali se rendit compte qu'elle fixait tout ce temps durement le lit, coupable de ces affreux souvenirs et éclata de rire.
Après tout il était assez ridicule d'en vouloir à un lit, surtout quand ce dernier vous avez offert un si bon repos.

Mali s'habilla et réunit ses affaires, ça y'est elle était prête à repartir. Elle laissa tout de même ses quelques biens en haut, dans la chambre, et sortit dans le couloir dans l'idée de descendre trouver quelquechose pour se restaurer.
Le plancher était doux lui aussi et le bois de l'auberge sentait bon. Elle ne regretterait même pas le confort de l'auberge quand ils seraient repartis, le jour meme sur la route du Sud, non, elle en garderait juste un bon souvenir.

Les marches craquèrent doucement sous son poids et elle fila dircetement à la cuisine prendre un morceau de pain et de fromage, puis elle passa dans la salle principale et aperçut une partie de ses amis attablés.
Plus précisément il y avait déjà Kiria, Azilis et Laïna, mais nulle trace de Sasu ni de Mizukaï.
-"Bonjour tout le monde ! Ca va? Bien dormi ?
Les garçons dorment encore?"
Elle s'installa avec elles trois et attendit un peu avant de commencer son petit dej' pour les observer : toutes trois semblaient étranges ce matin.
Laïna semblait inquiète et s'être levée rapidement. Kiria devait être prête depuis un moment, elle avait même acheté de nouveaux habits, et fraiche, distinguée, elle avait à nouveau cet air sévère que dégageait toute sa personne, comme quand Mali l'avait rencontrée, en fait on aurait vraiment dit une gradée elfe prête à la bataille. Du coup Mali garda pour elle une blague sur la cuite que son amie s'était prise hier et arriva le tour d'Azilis. Cette fois la jeune fille perdit tout sourire. La ménestrelle arborait nouveaux vêtements et nouvelle coupe de cheveux, mais surtout elle avait un air bizarre, calme et renfermé qu'elle ne lui conbaissait pas du tout.

-"Bon, qu'est-ce qui se passe encore ?"

La réaction d’Azilis aux compliments faits par Kiria ne fit que confirmer le pressentiment de celle-ci : il s’était déroulé durant la nuit un ou plusieurs événements qui avaient complètement changé le comportement de la ménestrelle. Sa coupe de cheveux en témoignait, d’une volonté forte de faire table rase du passé, d’oublier ; était-ce seulement à cause de la guerre, ou… ? L’elfe n’osa pas placer un « où est Sasu » et se tut en écoutant les propos de son amie. « Au fond, le monde du spectacle n'a d'utilité que sur scène, n'est-ce pas ? »

"Oui, c’est vrai…" ne put que répondre Kiria devant ce simple raisonnement, pas forcément des plus joyeux mais d’une véracité incontestable. Décidément, il y avait vraiment quelque chose qui clochait, même si elle ne savait pas du tout quoi. L’elfe rit avec son amie puis, hésitante, regarda Azilis s’asseoir sur le banc à côté d’elle, elle semblait plongée dans ses pensées. Après un instant de silence, elle se lança:

"Dis-moi, Azilis…qu’est-ce qu’il s’est pass…oh bonjour Laïna !"

La jeune et énergique semi-elfe venait de faire irruption dans la grande salle, l’air pas très bien réveillé et surtout inquiet, comme si elle avait perdu quelque chose de très important. Elle en oublia d’ailleurs de saluer les personnes présentes et demanda d’emblée où était Mizukai.

**Mizu…il aurait disparu ?** songea t-elle tandis qu’Azilis répondait. **J’espère qu’il ne lui est rien arrivé…mais bon, ne nous faisons pas de soucis inutilement, il est peut-être juste parti dehors…après tout…les Anges ont quitté le village hier matin, c’est pas possible qu’ils soient revenus…**

Avant que Laïna n’aie pu répondre à la proposition de la ménestrelle, entra à son tour Mali, pimpante et l’air reposée. La jeune druide s’installa à la table en saluant ses compagnes et se prépara à s’offrir un petit déjeuner bien mérité, quant elle vit les expressions de ses trois amies. Kiria, autant pour subvenir à l’inquiétude de Laïna que pour éviter de l’embarras à Azilis, répondit d’une voix posée:

"Mizukaï n’est pas dans l’auberge. Moi non plus je ne l’ai pas vu depuis hier soir…mais Laïna, ne t’en fais pas, il ne doit pas être loin. Il a probablement voulu faire une ballade matinale, comme moi. Et quelqu’un a vu Sasu ?"

Mali stoppa net son geste et la tartine de fromage resta suspendue dans sa main et ajouta, absaourdie :
- "Mizu aurait disparu ? Moi non plus je ne l'ai pas vu depuis hier soir. Il faut dire qu'avec Kiria on a pas fait tellement long feu. Nan, ne t'inquiète pas Laïna, comme dit Kiria il est sans doute parti se promener. De toutes façons je ne vois pas ce qu'il aurait pu faire d'autre."

La tartine reprit sa route et la première bouchée avalée, Mali se sentait plus d'attaque pour réfléchir.
Il faut avouer que concernant Mizukaï, Laïna avait tendance à dramatiser donc elle s'affolait peut-être pour rien ? Malgré tout un léger sentiment de malaise commençait à gêner sérieusement l'humaine. Elle détourna la tête et regarda Azilis : toujours cet air étrange... qu'elle n'avait pas du tout la veille au soir.
Soudain les dernières paroles de Kiria frappèrent Mali de plein fouet :
- "Attendez... Vous n'êtes pas en train de me dire que Sasu a lui aussi disparu ? Mais qu'est-ce que c'est que ce village ?"

Que les deux hommes du groupe soient partis faire un tour, pourquoi pas ; mais il était quand même étonnant que leurs chéries respectives (et notoires dans le cas de Sasu) ne soient pas au courant, surtout en partageant théoriquement la même chambre.
De plus Mali savait qu'elle pouvait faire confiance aux intuitions de Laïna ; ainsi qu'aux siennes. C'était plus de l'inquiétude qu'un malaise que ressentait à présent la jeune druide, malgré tout ce n'était pas une raison pour ajouter du stress à l'angoisse générale.
"Bon, ne paniquons pas, on va les retrouver bien sûr. Sasu était assez heu.. éméché hier soir, peut-être qu'il cuve contre un arbre ?
Ceci dit, j'aimerais bien savoir ce qu'il s'est passé cette nuit : je vois bien que quelquechose a eu lieu. Mais quoi?"

"Hier soir, après le petit spectacle, je suis sortie prendre l'air. Manque de chance, je me suis faite poursuivre par quelques sales types qui ne semblaient pas avoir de très bonnes intentions à mon égard. Et, comme je suis une combattante hors-pair...", elle toussota légèrement, puis reprit son discours, "... je n'ai rien trouvé de mieux que m'enfuir. Ensuite, Sasu et Mizukaï sont arrivés, et on fait démonstration de leurs pouvoirs sur ceux qui n'étaient plus que des cadavres fondus entre eux, morcelés."

Azilis, la tête entre ses paumes, racontait les évènements de la veille avec une impassabilité qui lui était inconnue jusqu'alors. La vue des-dits cadavres ni morts, ni vivants l'avait donc traumatisée à ce point ?

"Bouleversée, je suis rentrée à l'auberge. Pour ce qui est de nos deux amis, je n'ai aucune idée de ce qu'ils ont pu faire le reste de la nuit."

Elle leva ses bras au-dessus de sa tête, craqua ses épaules endolories. Elle était plutôt contente d'avoir esquivé les questions de Kiria et de Mali, au début. Mais le besoin de connaître les faits de la soirée s'était fait sentir, et pourquoi le cacher ?
Et puis, Mali avait sûrement raison... il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, Sasu était sûrement en train de maudir sa gueule de bois, quant à Mizukaï... hm... allez savoir. Elle tandit tranquillement sa main vers le panier à pain, s'empara d'un quignon qu'elle porta à ses lèvres. La mie était rassie, mais elle s'en fichait.

"Et puis, je ne pense pas que nos ennemis aient décidé d'attaquer ce village du jour au lendemain. Et, dans ce cas, pourquoi eux-deux se seraient fait tuer ou capturer, et pas nous ? Parce que nous dormions dans l'auberge ?"

On lui annoncerait la fin du monde pour le lendemain, ça lui aurait sans doute fait autant d'effet que la découverte d'un accroc à sa tunique...

"On peut toujours aller les chercher."

Laïna marqua un temps d'arrêt. Son visage de figea dans l'incompréhension la plus totale, les yeux fixés sur Azilis. Elle lui sortait un discours sur des cadavres sanguinolents en plein milieu d'un village avec une telle... désinvolture! Qu'est-ce qui lui arrivait? Cette soudaine froideur fit remarquer la nouvelle coupe et les nouveaux vêtements de sa compagne de voyage, et de l'arrivée de Mali.

La jeune semi-elfe ne comprenait pas. Elle ne se rendait pas compte qu'elle aussi avait eu une période d'endurcissement durant la traversée de la forêt. Une période où elle tuait sans compter, juste pour... survivre. PArce que c'était ça au final. Azilys traversait peut-être une période semblable.

Renonçant à comprendre, trop inquiète (alala la sensibilité Laïnaise...) pour Mizu, Laïna se leva et sorti après un hochement de tête pour dire que oui, elle aimerait bien qu'on l'aide à chercher Mizu.

Arrivée dehors, elle respira l'air à pleins poumons. Elle se sentait si faible, en cet instant... Alors que cette nuit aurait dû la revigorger, elle l'avait achevée. Mizu partit, elle était comme une tortue sans carapace au milieu de ce village. Quelle dérision. La jeune elfe n'avait aucune confiance en elle en ce moment. La civilisation, et donc la traîtrise, était trop proche. Même délicate, Laïna aurait préféré dormir dans la forêt Iorth, où l'imprévu et l'anonymat gouvernaient.

Elle commença sa recherche, toujours silencieuse. Une légère boule de lumière dans la main, comme pour se rassurer.

Du fromage au petit déjeuner Nannie? beuark xD mdr
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Kiria sentit le rouge teinter ses joues d’une délicate couleur de tomate mûre quand Mali fit allusion à son comportement de la veille au soir. Elle décida de ne pas relever, ça paraîtrait encore plus louche. Et de toute façon elle n’avait aucune excuse qui lui permettrait de se justifier. Par contre, elle ne put éviter de grimacer quand la jeune druide parla des événements encore inconnus de tous qui s’étaient déroulés dans la nuit, mettant les pieds en plein dans le plat: il était évident qu’Azilis était reliée à ces événements et l’elfe aurait voulu lui éviter l’embarras des questions. Mais la ménestrelle n’eut pas l’air du tout incommodée et se mit à raconter des choses…surprenantes. Les yeux de Kiria s’écarquillèrent.

"Fon…fondus ? Morcelés ? Mais…"

Bon, si elle avait vu les pouvoirs pour le moins… « particuliers » de Sasu en pleine action, forcément, la belle Azilis avait du avoir un choc. Surtout qu’elle était de nature douce et plutôt pacifique, alors la découverte de cadavres dans un tel état avait du plus que la bouleverser. Mais alors…quand était-il de sa relation avec Sasu ?
Kiria secoua la tête, troublée. Ce n’était vraiment pas le moment de penser à ce genre de choses. D’un rapide coup d’œil, elle vérifia que les trois jeunes femmes étaient seules dans la pièce et expliqua posément, avec force gestes:

"J’ai parlé avec un boutiquier ce matin, la mort de ces malfrats n’aurait pas d’incidence sur notre venue ici. Cependant…Je dois dire que je ne m’attendais pas à ça, c’est assez…"

Bien évidemment, il aurait fallu être plus prudent. Ils étaient un groupe dissolu de compagnons en cavales, composé de rénégats, et recherchés de concert non seulement par les Anges mais aussi par l’Armée Elfique –même si celle-ci n’avait probablement pas pu franchir Iorth, il restait toujours l’hypothèse des messagers elfes qui contournaient la forêt. Cela ne leur laissait qu’une semaine de répit dans la région, guère plus, au delà il leur faudrait se cacher sans cesse si les elfes du pays étaient prévenus. Alors se faire remarquer comme ça en plein village, ce n’était pas forcément idéal…
Kiria se rendit soudain compte que ce qu’elle pensait était horrible. Elle se serrait donnée des gifles. Azilis avait été en danger et elle, elle ne pensait qu’à la discrétion ! Décidément, elle avait une âme cupide de militaire.

"Bon, quoi qu’il en soit…finissez votre petit déjeuner et allons chercher Sasu et Mizukaï. Comme tu dis Azou, une attaque semble très peu probable. Ils doivent simplement être partis se promener."

hrp : Mizu ta fontaine elle est quand même dans le village ? on va te tomber dessus, pendant nos recherches ?



L'explication d'Azilis choqua évidemment Mali, et elle remarqua que c'était également le cas de Laïna et de Kiria. Non seulement le récit était des plus morbide, mais l'entendre par Azilis d'un ton si neutre était carrément terrifiant. A croire que toute émotion avait désertée la jeune ange.
Mali ne voyait vraiment pas quoi répondre à tout ça. Que pouvait-elle bien dire à la jeune menestrelle ? Rien qui lui semble fameux dans cette circonstance.

Personne n'osa répondre quoi que ce soit et la discussion revînt à l'absence de leur deux compagnons. Kiria annonça leur départ et Laïna sortit pour commencer les recherches. Ecoeurée, Mali laissa de côté son repas matinal et grimpa à l'étage chercher ses quelques affaires.
Son bâton de druide serrée dans sa main et son sac à l'épaule, elle passa par la cuisine et entreprit d'embarquer tout ce qui semblait à peu près mangeable afin d'avoir des réserves. Impossible de prédire l'avenir elle le savait bien, alors toutes les précautions pouvaient s'avérer utiles.
Un vague sentiment de culpabilité la traversa quand elle se rendit compte qu'ils allaient partir sans payer, mais peut-être qu'un de ses compagnons avaient payé la veille à l'avance ? Oh, et puis elle s'en fichait.

La druide sortit à son tour de l'auberge, toujours aussi étonnée de l'absence des aubergistes comme de celles des autres clients de l'établissement.
Etrange.
-"Dites, vous trouvez ça normal qu'il n'y ait encore personne de levé ? Pas de tenanciers, personne.
Dis moi Kiria rien ne t'as parût anormal ce matin? Je veux dire, dans le village, les habitants... ?"
Le vent soufflait désagréablement et entachait le radieux de la matinée comme un avertissement glacial.
* Le calme avant la tempête... *

-"Qu'est-ce que vous proposez pour les recherches ? On pourrait se séparer, prendre chacune un quart du village pour arpenter les rues. Bromur n'est pas immense, en quinze minutes nous aurons fait le tour à nous quatre. Je suis sure que l'une de nous va les trouver.
En plus je dois faire quelques courses pour compléter mes réserves.
On se retrouve ici, à tout-à-l'heure !"

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édit : tu crois XD ? voui elle est dans le village

XD tu crois?
dsl du hors rp ^^

Oui je crois ^^

Bon bande de gens, venez donc jouer et retrouver ce Mizu et sa foutue fontaine ! En plkus on a une attaque àsubir il me semble !^^'

groumpf... c'est mort >.<